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Paris : un “cyberdjihadiste” marocain condamné à 5 ans d’emprisonnement

Actualité > Paris > Prison
Par Gael Brulin,  publié le 18 février 2015 à 15h10, modifié le 18 février 2015 à 15h14.

Un cyberdjhadiste de 36 ans vient de se voir condamner par la justice française à 5 ans de prison ainsi qu'à une interdiction de territoire.

Un Marocain de 36 ans vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 5 ans de prison ferme ainsi qu’à une interdiction définitive de territoire. Nos confrères de Francetv info rapportent que cette décision a été prononcée suite aux menaces perpétrées contre l’Occident par ce “cyberdjihadiste“.

Habitant en Seine-Maritime et identifié en 2012 dans le cadre d’un autre dossier, Fahd J. avait affirmé sur un forum virtuel vouloir constituer une brigade (“katiba”) visant à se réclamer d’Al Qaïda au Maroc. Il se livrait de plus à des “attaques verbales” en direction de la France et de l’Occident, sans compter une participation à une réunion d’endoctrinement en présence de nouveaux convertis musulmans.

Condamnation d’un “cyberdjihadiste” : des actes nés de l’ennui ?

Devant le juge, le prévenu aurait manifesté moins d’assurance, en décrivant ainsi ses actes verbaux comme des “paroles en l’air” motivées par l’ennui. Il a également déclaré que le message dans lequel il affirmait “la paix sur vous les terroristes, moi je suis l’un des vôtres” était “ironique”.

Le prévenu se dirait salafiste sans en connaître le sens

L’accusé, dont l’avocate a indiqué qu’il ne serait “jamais parti” faire le djihad en raison de son immaturité, a également justifié ses paroles par une volonté que des révolutions arabes naissent au Maroc afin de lutter contre le tourisme sexuel. Il a de même ajouté avoir été victime de “vannes racistes” au niveau professionnel et que lors de son arrivée clandestine en France en 2004, les autorités qui l’avaient interpelé l’auraient “traité comme un chien”.

Le Récap
  • Condamnation d’un “cyberdjihadiste” : des actes nés de l’ennui ?
  • Le prévenu se dirait salafiste sans en connaître le sens
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