Paris : un accident nocturne fait trois morts et deux blessés sur le périphérique
Dans la nuit de mardi à mercredi sur le périphérique parisien, un accident de la route impliquant deux voitures a fait trois morts et deux blessés. Selon un témoin, l'un des deux véhicules évoluait à vive allure.
Un dramatique accident de la route s’est produit dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 avril sur le périphérique parisien. Il était précisément 00h17, comme relayé par Le Parisien, quand un carambolage a été observé au niveau de la porte de Sèvres, dans le XVe arrondissement. L’accident a impliqué deux voitures, des Renault Clio qui sont ainsi entrées en collision. Selon un témoin, l’un des deux véhicules “roulait à toute allure”. C’est lui qui aurait percuté l’autre.
Collision entre deux voitures, trois occupants d’un véhicule perdent la vie
La première voiture a percuté le musoir avant de faire plusieurs tonneaux et de terminer le toit sur le sol. Ce véhicule transportait quatre jeunes. Trois d’entre eux, âgés de 28, 24 et 17 ans, ont trouvé la mort. Lors de leur intervention, les pompiers ont été amenés à désincarcérer deux victimes des voitures. “Nous avons tenté des manœuvres de réanimation. En vain”, déplore Gildas Lecoeur, porte-parole de la BSPP (brigade de sapeurs-pompiers de Paris). Les trois corps vont faire l’objet d’une autopsie à l’IML (institut médico-légal). Le quatrième occupant, qui se trouvait sur le siège arrière, semble physiquement indemne. Il a néanmoins été conduit à l’hôpital pour des examens complémentaires et sera entendu dès que possible par les enquêteurs.
Des analyses alcooliques et toxicologiques lancées
Dans le second véhicule se trouvait une femme qui, au moment des faits, rentrait chez elle. Sa voiture a été projetée contre la glissière de sécurité. Cette conductrice a été transportée à l’hôpital Georges Pompidou en urgence relative avec un traumatisme crânien, un traumatisme du rachis et des douleurs dans les bras. Elle n’aurait a priori pas de responsabilité dans le carambolage. Des analyses toxicologiques et alcooliques, entre autres, ont été pratiquées afin de savoir si la personne au volant de la première voiture était sous l’emprise de substances.