Paris : trois personnes en sortie de discothèque hospitalisées, dont deux possiblement droguées au GHB
Dans la nuit de vendredi à samedi, trois personnes en sortie de discothèque ont été hospitalisées à Paris. Deux d'entre elles auraient absorbé du GHB, substance autrement appelée "drogue du viol", avec la troisième suspectée d'avoir fourni le stupéfiant
Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 décembre, trois personnes en sortie de discothèque ont été hospitalisées à Paris. Toutes avaient ainsi passé la soirée dans la boîte de nuit “Nuits fauves” située sous la Cité de la mode et du design.
Il est aux environs de 2h25 quand deux jeunes femmes de 18 et 20 ans font un malaise dans boîte du quai d’Austerlitz (XIIIe arrondissement). Prises en charge par le Samu, elles sont d’abord placées en coma artificiel avant d’être hospitalisées.
Pronostic vital engagé pour deux possibles victimes du GHB et leur fournisseur présumé
Durant l’intervention des secours, un homme à l’âge non précisé par nos confrères du Parisien s’est présenté devant eux avant de perdre connaissance. Il a été admis à l’hôpital Necker et son pronostic vital est désormais engagé tout comme celui des deux jeunes femmes.
Un flacon semblant contenir du GHB, substance aussi connue sous le nom de “drogue du viol”, a été retrouvé sur l’homme, ainsi suspecté d’avoir fourni cette drogue aux deux victimes. Des témoins ont rapporté que cet individu avait consommé de l’alcool et de la cocaïne à l’intérieur de la discothèque, des éléments n’ayant pu être confirmé par des vidéos de surveillance en raison de l’absence d’un tel système aux Nuits fauves.
La boîte de nuit n’aurait pas dû être ouverte
François Bachy, président de la Cité de la mode et du design, affirme que la boîte de nuit n’était pas dans son bon droit en ouvrant la nuit dernière : “Les Nuits fauves ont une interdiction d’exploitation du tribunal civil en date du 18 octobre dernier avec une astreinte de 20.000 euros par infraction [NDLR : par soirée]. Ils ne répondent pas à mes courriers en recommandé avec accusé de réception. Ils n’auraient pas dû être ouverts cette nuit”.
Le magistrat du procureur a obtenu l’ouverture d’une enquête pour “violences volontaires par administration de substances nuisibles”. Les investigations se poursuivent avec le flacon suspect envoyé au laboratoire et des analyses toxicologiques ordonnées sur les trois personnes hospitalisées.