Paris : un supporter de football attaqué au couteau en pleine rue
Juste après la fin du quart de finale France / Islande, un supporter a été poignardé en pleine rue à Paris. Il s'agit d'un policier anglais qui était venu passer ses vacances en France avec sa femme.
Dimanche soir, un homme d’une vingtaine d’années a été poignardé en pleine rue dans le Xe arrondissement Paris. La victime a été transportée en urgence à l’hôpital et son agresseur placé en garde à vue. Les faits se sont produits vers 23h30, alors que la fin du quart de finale de l’Euro entre la France et l’Islande avait été sifflée peu de temps avant.
Un Britannique âgé de 25 ans a ainsi été agressé devant une brasserie de la rue de Dunkerque, située en face de la gare du Nord. Nos confrères du Parisien, qui rapportent l’information, précisent qu’il s’agit d’un policier anglais venu passer ses vacances en France avec sa femme. Grièvement blessé après avoir reçu deux coups de couteau au niveau de l’abdomen, le jeune homme a été transporté en urgence à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe).
Supporter poignardé à Paris : un collègue en renfort
C’est un policier hors service de Seine-Saint-Denis qui aura permis l’arrestation de l’agresseur présumé du Britannique, lequel portait au passage les couleurs de l’Islande et de la France. L’officier évoluait dans les environs à bord de sa moto lorsqu’il a entendu une foule crier “Il a tué quelqu’un, il a tué quelqu’un”.
Un possible différend verbal ?
Il est alors venu en renfort des passants qui s’efforçaient de maîtriser le possible auteur des coups. Et de l’avoir immobilisé jusqu’à l’arrivée de ses collègues. L’agresseur présumé a été placé en garde à vue dans le Xe arrondissement de la capitale et il s’avère qu’il ne parle non seulement ni français ni anglais, mais qu’il ne portait de plus aucun papier d’identité sur lui.
Deux couteaux couverts de sang ont en tout cas été retrouvés dans une poubelle environnante. C’est le service de l’accueil et de l’investigation de proximité du Xe qui a été chargé de l’enquête, alors que la compagne de la victime a déclaré que l’agression pourrait découler d’un différend verbal.