Paris sportifs : la Coupe du Monde 2014 est un bon cru
La Coupe du Monde de football était attendue par les opérateurs de paris sportifs comme un temps fort de 2014. Elle tient ses promesses.
L’ouverture à la concurrence dans le domaine des paris sportifs, et la nouvelle réglementation, n’avait pas permis de vivre une Coupe du Monde 2010 dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui. 2014 marque la première “vraie” Coupe du Monde de l’ère des paris sportifs démocratisés sur le web. Après un Euro 2012 qui sert de base de référence, les acteurs du domaine attendaient beaucoup de ce Mondial. Pour le moment, les attentes semblent comblées.
Selon l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) citée par Les Echos, les mises représentent pour le moment 46,3 millions d’euros sur 31 matchs au cours des onze premiers jours de compétition. A titre de comparaison, le Mondial de 2010 avait généré 63 millions d’euros de mises, et les prévisions pour cette édition 2014 sont de 100 millions d’euros. Les chiffres sont donc cohérents avec les projections, et pourraient même les dépasser… si la France continue son parcours !
L’équipe de France, moteur des paris en ligne ?
Selon Charles Coppolani, président de l’Arjel, les bons chiffres observables tiennent à plusieurs facteurs tels que “la médiatisation de l’événement avec des records d’audience et, en second lieu, au renouvellement de la relation entre les Français et l’Equipe de France“. L’équipe de France, depuis sa qualification arrachée contre l’Ukraine, offre un visage renouvelé et positif. Un effet sur les paris sportifs semble visible. Avec une mise moyenne de 18€ / joueur, et des volumes d’environ 1,5 million par match, les chiffres indiquent que le nombre de parieurs augmente. Une aubaine pour les opérateurs qui profitent du Mondial pour “recruter” cette population de joueurs.
La Coupe du Monde contribue au succès des jeux en ligne, mais les les paris sportifs ne représentent que 10% du marché du jeu en ligne. “Le poker représente environ 80%, les paris hippiques 11%“, a précisé Charles Coppolani.