Paris : nouvelle arnaque au taxi, on lui demande 163 euros pour avoir été conduite à Orly
Le 5 juin dernier, une femme qui souhaitait se rendre à Orly depuis le XVIIIe arrondissement de Paris s'est vu demander 163 euros par le chauffeur de taxi l'ayant conduite. Sauf que ce tarif est cinq fois plus élevé que celui habituellement pratiqué.
Cette histoire commence par une méprise. Le samedi 5 juin dernier, une femme de 28 ans a ainsi commandé en ligne un taxi en passant par un faux site de réservation G7. Cette cliente souhaitait ainsi se rendre à Orly depuis le XVIIIe arrondissement de Paris, rapporte Le Parisien (article complet réservé aux abonnés). “Je n’ai pas l’habitude de prendre des taxis”, raconte-t-elle. “Et je dormais chez une amie. Je ne connaissais pas les stations de taxis en bas de chez elle et n’avais pas envie de rater mon avion [NDLR : la vingtenaire devait s’envoler pour la Guyane où elle avait été mutée]. Alors j’ai tapé ‘taxis G7’ sur mon téléphone.” Un numéro trouvé, cette cliente l’a composé.
Elle commande un taxi sur un site G7, mais ne voit aucun luminaire sur la voiture
“J’étais en train de faire ma valise, je ne pensais pas qu’il fallait faire attention à ça, que ce genre d’arnaque pouvait exister”, poursuit la jeune femme. La musique d’attente avait pourtant de quoi la mettre en confiance, avec une personne lui ayant ensuite donné un numéro de réservation et un rendez-vous pour le lendemain. Le chauffeur s’est présenté avec quinze minutes de retard, alors que la cliente s’apprêtait à cherche un autre taxi. Ce qui l’a marquée, c’est que la voiture ne présentait aucun luminaire ni autocollant “G7”. La jeune femme s’est convaincue que le toit en verre du véhicule expliquait peut-être cela.
Le tarif cinq fois supérieur à celui habituellement constaté
C’est une fois à destination que la voyageuse a définitivement déchanté. Le chauffeur lui a ainsi demandé 163 euros alors que d’ordinaire, un tel trajet coûte cinq fois moins cher (32 ou 37 euros). Après avoir consenti à régler la somme et s’être vu remettre une facture, la jeune femme a compris qu’elle n’avait pas contacté la bonne entreprise. Et d’avoir obtenu confirmation directement auprès de G7, qui ne comptait effectivement pas ce chauffeur dans ses rangs. L’association Les Nouveaux Taxis Parisiens (LNTP) appelle à des dépôts de plainte dans ce genre de cas.