Pitié-Salpêtrière : Intrusion dans un laboratoire contenant des produits dangereux
Dans la nuit du 25 au 26 mai, des individus ont pénétré dans un laboratoire de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière où sont stockées des bactéries dangereuses.
L’inquiétude est de mise dans les laboratoires de bactériologie et de biochimie de l’hôpital de la Pitié-Salpétrière. Dans la nuit du 25 et 25 mai, un ou plusieurs individus se sont introduit dans les locaux hébergeant des cellules souches et des bactéries qui pourraient servir en cas d’attaque chimique.
Selon les premiers éléments de l’enquête, aucun matériel dangereux n’aurait été dérobé.
Intrusion dans un laboratoire de la Pitié-Salpétrière
L’assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) a confirmé l’intrusion d’un ou plusieurs individus dans les laboratoires. Une intrusion constatée par deux employés du laboratoire de biochimie alors qu’ils commençaient leur journée de travail jeudi matin.
Ces derniers appellent alors la police et qui arrive rapidement sur place pour constater l’infraction. Une enquête est alors confiée au troisième district de la police judiciaire. Le but premier de cette investigation, déterminer si des substances dangereuses ont été volées et comment les intrus ont pu pénétrer dans l’établissement.
Pas de vol à constater
Selon une source proche de l’enquête citée par nos confrères du Parisien, aucun document, ni aucun produit ou échantillon dangereux n’ont été volés dans le service même si une porte d’armoire a été détériorée. Les intrus seraient parvenus à entrer dans le bâtiment par une porte de circulation restée ouverte. Les enquêteurs ont indiqué qu’une bande de sans-abris circulait à proximité de l’établissement le soir de l’intrusion.
Si aucune substance dangereuse n’a été volée, il n’en reste pas moins que la situation est préoccupante. Il s’agit en effet de la troisième infraction dans un hôpital parisien depuis janvier. Un ordinateur et d’autres objets ont été volés dans le service de stomatologie de la Pitié-Salpétrière. À l’hôpital Necker, du matériel de protection contre les agents chimiques dangereux a été dérobé.