Paris : interpellé à 14 ans pour avoir jeté des bouteilles d’acide sur la terrasse d’un restaurant
Mercredi soir à Paris, un adolescent de 14 ans et son père ont été interpellés et placés en garde à vue après que le premier a jeté des bouteilles d'acide sur la terrasse d'un restaurant.
Un certain nombre de questions se posent après cet incident observé mercredi soir dans le XVIe arrondissement de Paris. Il est 21h00 lorsque la terrasse de la brasserie “La Belle Armée” reçoit trois bouteilles en plastique d’un litre et demi chacune. Une quatrième a quant à elle été lancée sur la rue.
Si, rapportent nos confrères du Parisien, l’impact causé par ces bouteilles sur le sol a causé une “forte détonation et des projections de liquide”, aucun client du restaurant et aucune personne qui se trouvait non loin, place de l’Étoile, n’a été blessé.
Des bouteilles d’acide jetées avec du papier aluminium
Les autorités ont été alertées de ces jets de bouteilles émis à partir de la fenêtre d’un immeuble. Le laboratoire central de la préfecture de police s’est rendue sur les lieux et examiné les bouteilles et les débris, en particulier “des bouts d’aluminium déchirés”, pour finalement constater que c’est bien de l’acide qui avait été projeté.
L’adolescent de 14 ans avait “appris à les confectionner sur Internet”
Des témoins ont cependant eu le temps d’apercevoir le lanceur de bouteilles, un adolescent qui agissait depuis le 3e étage de son appartement. Son signalement a été transmis aux forces de l’ordre, qui ont alors établi un dispositif de surveillance sur ce suspect.
Quand, peu de temps après, les policiers ont remarqué qu’un adolescent de 14 ans correspondant aux témoignages sortait de chez lui par une autre entrée, ils l’ont interpellé en compagnie de son père, tous deux placés ensuite en garde à vue. Le jeune garçon a d’abord livré des explications confuses et visiblement peu convaincantes aux yeux des enquêteurs, avant de reconnaître sa responsabilité dans les jets de ces bombes artisanales qu’il avait, nous dit-on, “appris à […] confectionner sur Internet”. L’adolescent et son père étaient inconnus, jusqu’ici, des services de police. On ignore au passage si le paternel était au courant des actes que venait d’exécuter son fils.