Paris : il menace un livreur avec une arme, la police découvre un arsenal sous son lit
À Paris, un homme a récemment été placé en garde à vue après avoir, lundi, menacé un livreur avec une arme. Les autorités ont découvert un arsenal sous son lit. L'individu a depuis été relâché et placé sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès.
Les faits se sont déroulés lundi dans le XVIe arrondissement de Paris. Une dispute a éclaté entre un homme et un livreur en mobylette. Le Parisien écrit que le ton est monté jusqu’à ce que le premier sorte une arme de poing et ne menace le second avec. Le livreur a pris la fuite sans être blessé et est parti porter plainte au commissariat. Il se trouve que l’individu n’était pas un inconnu aux yeux des autorités, qu’il avait ainsi doublées la veille sur la route à bord d’une camionnette qui renfermait 4 000 masques FFP2.
Sous son lit, il avait une kalachnikov, un pistolet automatique et un fusil à pompe
Lors de la perquisition du domicile de l’homme, âgé de 33 ans, les forces de l’ordre ont découvert un véritable arsenal sous le lit. Notamment une kalachnikov et ses deux chargeurs, des cartouches de calibre 7.62, un pistolet automatique et un fusil à pompe aux numéros limés. Des possessions que le trentenaire a tenté de justifier en expliquant qu’il se sentait menacé par des individus à Meaux et ayant vraisemblablement un lien avec son frère.
Placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès
Si le frère du trentenaire, lié au grand banditisme, est actuellement en prison pour des braquages et des séquestrations, le trentenaire a également un passé trouble. Cadre supérieur, il est ainsi fiché dans une affaire d’escroquerie. Dans le cadre de cette nouvelle affaire, une information judiciaire a été ouverte et le suspect déféré devant le palais de justice de Paris. Il a été décidé de le faire sortir de sa garde à vue pour le placer sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès. Pour son avocat Me Saïd Harir, “une première détention aurait été injuste, particulièrement dans ce contexte de crise sanitaire dans les prisons”.