Paris : il découpe le cadavre d’un homme mais nie son meurtre
Le procès d'un homme démarre aujourd'hui à Paris : il est suspecté en 2011 d'avoir découpé le cadavre d'un homme, mais nie son meurtre.
Un citoyen sud-africain comparait à compter de ce lundi devant la Cour d’Assises de Paris. Comme l’indique BFMTV, il lui est reproché d’avoir découpé le cadavre d’un autre homme. Mais le suspect, s’il reconnait avoir démembré sa victime, refuse d’endosser la responsabilité de sa mort.
Il découpe le corps mais nie le meurtre
Les faits remontent à janvier 2011. Le sud-africain se rend dans un hôtel social parisien, où il avait séjourné quelques mois plus tôt. C’est alors qu’il fait la découverte du corps sans vie d’un autre résident, qu’il avait connu lors de son passage. L’homme aujourd’hui à la barre, âgé de 51 ans, avait déjà été lourdement condamné pour homicide involontaire et craignait que le décès ne lui soit imputé.
Le suspect a alors laissé le corps du défunt, âgé de 74 ans, là où il se trouvait, allongé dans son lit, durant plusieurs semaines, avant de le découper à la scie électrique et d’entreposer les morceaux dans un box à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.
Quelques temps plus tard, l’homme a été contraint de vider le local à cause de la forte odeur dégagée par le cadavre, et a finalement abandonné les six sacs contenant les restes du septuagénaire sur le bord du périphérique. Des sans-abri avaient ensuite découvert le corps, et prévenu la police.
Paris : le suspect aussi jugé pour faits d’escroquerie
En 2003, le sud-africain avait provoqué accidentellement la mort d’un voisin en lui portant des coups, et avait dissimulé le corps dans une malle avant d’y mettre le feu. L’avocat du suspect redoute un parallèle établi par la Cour entre ces deux affaires, et a rappelé à la presse que les causes du décès de la victime dont le corps a été découpé n’ont jamais pu être établies, et qu’il plaide donc la thèse de la mort naturelle.
La victime quant à elle séjournait dans l’hôtel social, car il était lui aussi récemment sorti de prison après avoir purgé une longue peine. Le suspect est également renvoyé devant les juges pour escroquerie car il a tenté d’utiliser le chéquier de la victime et s’est servi à plusieurs reprises de sa carte bancaire.