Paris : un cadre ministériel se fait dérober son ordinateur renfermant des données sensibles
La semaine dernière, un cadre ministériel s'est fait dérober son ordinateur qu'il avait laissé dans le coffre de sa voiture. Un appareil renfermant des données sensibles mais dont la victime du vol estime qu'elles risquent peu d'être déverrouillées.
Les faits se sont produits le mois dernier, dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 mars. Un cadre ministériel de 32 ans, en charge du recensement des données publiques, gare sa voiture personnelle dans une rue du XIe arrondissement de Paris.
Relativement peu de temps après, “entre 23 heures et 5h30 du matin”, un ou plusieurs malfrats lui dérobent sa sacoche renfermant notamment son ordinateur. Cité par nos confrères du Parisien, le cadre reconnaît son imprudence : “J’ai eu la bêtise de laisser ma sacoche dans le coffre de ma voiture fermée. Il était 23 heures. Je sortais d’un restaurant. J’étais avec des amis et j’allais dans un bar. J’ai eu la flemme !”
Vol de l’ordinateur d’un cadre ministériel : “pas inquiet”
Au-delà des papiers d’identité, du téléphone et du badge d’entrée au ministère qui se trouvaient aussi dans la sacoche dérobée à la victime, les autorités et le ministère apparaissent plus sensiblement concernés par l’ordinateur volé, dont on nous dit ainsi qu’il contient des données sensibles.
Des données concernant notamment les coordonnées du conseiller numérique à Matignon, des contacts ministériels de même que des échanges avec des organisations internationales et des codes sources de logiciels d’État. Malgré tout, le cadre ne se dit “pas inquiet”, indiquant que “le portable était éteint” et qu’“il y a des protections”.
La police aussi rapide que pour le téléphone volé de Bayrou ?
Mais étant donné que le risque zéro n’existe pas, il va s’agir pour le 2e DPJ (district de police judiciaire) du quai des Orfèvres de ne pas tarder à trouver la sacoche volée, en rappelant qu’il y a environ un mois, les enquêteurs parisiens du commissariat du VIIe avaient mis moins de 24 heures à retrouver le téléphone perdu de François Bayrou. Lequel avait atterri “par mégarde” dans le sac d’un maire breton de 39 ans, alors en déplacement à la capitale.