Paracétamol : un risque accru de contracter des maladies cardiovasculaires ?
Selon une étude britannique, l'absorption de paracétamol conduirait à augmenter sensiblement les risques de maladies cardiovasculaires.
La revue scientifique Annals of the Rheumatic Diseases (ARD) vient nous apprendre, via LesEchos.fr, que le paracétamol présenterait plus de risques qu’on ne pourrait le croire. On savait déjà qu’une prise abusive de cette substance, que l’on peut se procurer sans ordonnance, pouvait conduire à des complications au niveau du foie.
Mais cette enquête conduite par des chercheurs britanniques, qui tend finalement à synthétiser plusieurs analyses menées en profondeur sur le sujet, présente le paracétamol comme relativement dangereux “même en cas de prise forte”, quand bien même cette dernière serait considérée comme “normale”. Nos confrères des Echos.fr précisent que, selon les pays, la dose prescrite n’est pas la même, sans que l’on sache toutefois si les disparités observées sont plus ou moins importantes.
Maladies cardiovasculaires : 20% de risques en plus à cause du paracétamol ?
Ainsi, le paracétamol, que l’on trouve dans le Doliprane, le Dafalgan et l’Efferalgan, serait à même d’accroître de 20% les risques d’être victime de maladies cardiovasculaires, d’infarctus ou encore d’accidents vasculaires-cérébraux (AVC). Une autre étude avance quant à elle un risque supplémentaire de causer des dégâts au système digestif, entre autres par la formation d’ulcères.
La question de la surconsommation
Sur la question de savoir à partir de quel moment la consommation de paracétamol peut apparaître abusive, Europe1.fr (cité par Le Télégramme) fait savoir que c’est “à partir de trois comprimés de Doliprane 1.000 par jour (ou six Efferalgan 500), pendant plus de deux semaines“, que l’on peut estimer se trouve dans une telle position.