Paris : après s’être réveillée nue à côté d’un inconnu, on lui dit qu’elle aurait été droguée au GHB
Jeudi matin à Paris, une jeune femme s'est réveillée nue à côté d'un homme qu'elle ne connaissait pas. Son médecin lui a indiqué qu'elle pourrait avoir été droguée au GHB, aussi appelée "la drogue du violeur".
Ne pas pouvoir accéder à certains de ses souvenirs peut représenter une puissante frustration quand ceux-ci semblent renfermer la clé d’un douloureux mystère. Jeudi matin à Paris, une jeune femme s’est ainsi réveillée nue à côté d’un homme qu’elle ne connaissait pas et sans pouvoir se rappeler comment elle avait atterri dans ce lit.
Tout juste cette femme se souvient-elle que la veille, elle avait passé une “soirée arrosée entre amis”, comme le relate Le Parisien. Et si étant visiblement en mesure de s’exprimer sur le déroulé de cette soirée jusqu’à 2h00 du matin, au-delà, elle reconnaît un vide complet dans sa tête.
Nue à côté d’un inconnu : elle se revoit embrasser un inconnu et boire avec un autre
Auprès des forces de l’ordre, cette jeune femme a toutefois indiqué avoir deux “flashs” sur cette période floue de sa nuit. Dans le premier, elle se revoit embrasser un inconnu dans la rue. Dans son second flash, elle boit un verre en compagnie d’un autre inconnu.
Le lendemain matin, elle s’est donc retrouvée dans le plus simple appareil aux côtés d’un inconnu dans un appartement lui aussi inédit, situé dans l’arrière-cour d’un sex-shop. La chambre dans laquelle elle se trouvait était au passage remplie de miroirs.
Une carte bancaire manquante et des retraits frauduleux observés
La jeune femme parvient à rentrer chez elle, et auprès de son médecin, apprend qu’elle pourrait avoir été droguée au GHB, aussi appelée “la drogue du violeur”. Il n’est toutefois pas précisé si cette femme a ressenti avoir subi un rapport sexuel durant cette nuit.
Elle a par ailleurs remarqué la disparition de sa carte bancaire ainsi que des retraits frauduleux sur son compte. Une enquête a depuis été ouverte pour “administration de substances nuisibles” et “vol et utilisation frauduleuse de moyen de paiement”, des investigations confiées au commissariat du Ier arrondissement de la capitale.