Paille de pin ou paillis d’écorce : quel choix privilégier pour votre jardin ?

Image d'illustration. Gros plan de paillis d écorce de pinADN
Face au choix du paillage pour le jardin, beaucoup hésitent entre l’aiguille de pin et le paillis d’écorce de pin. Chacun présente des avantages et des inconvénients en termes de rétention d’humidité, de protection du sol et d’entretien.
Tl;dr
- Pine straw is ideal for vegetable gardens.
- Pine bark lasts longer but can hinder plant growth.
- Availability and climate influence the best mulch choice.
Le choix du paillis : entre paille de pin et écorce de pin
Si l’on s’interroge sur la meilleure manière de protéger ses plantations, la question du paillis se pose inévitablement. Entre la paille de pin et l’écorce de pin, le dilemme est fréquent dans les jardins français. Les deux solutions affichent des atouts indéniables, mais leurs défauts méritent d’être bien pesés avant toute décision, surtout lorsque l’on s’occupe d’un potager ou d’un massif ornemental.
Paille de pin : un allié inattendu pour le potager
Pour ceux qui cultivent des légumes, la préférence va sans hésitation à la paille de pin. Issu des aiguilles naturellement tombées puis rassemblées dans les forêts de pins — notamment dans le sud-est des États-Unis — ce matériau présente plusieurs arguments en sa faveur. Son principal avantage : il n’emprisonne pas l’humidité en surface, ce qui favorise une bonne infiltration de l’eau et limite les maladies liées au sol. Autre point fort, il offre une excellente protection contre les mauvaises herbes puisque les graines n’y trouvent pas un terrain propice à leur germination.
Une préoccupation subsiste toutefois : cette solution peut être plus difficile à trouver hors des régions traditionnellement productrices. Par ailleurs, certains jardiniers jugent son épandage moins pratique, même si les avis divergent franchement sur ce point.
Écorce de pin : durable mais parfois problématique
À l’opposé, l’écorce de pin, issue du travail industriel du bois, séduit par sa longévité et sa facilité d’approvisionnement en jardinerie. Sa teinte sombre attire parfois les amateurs souhaitant réchauffer leur sol — par exemple pour la culture de tomates. Cependant, plusieurs inconvénients doivent être soulignés : ce paillis a tendance à se disperser sous l’effet du vent ou de la pluie, perdant ainsi son efficacité sur les pentes. Il peut également favoriser la levée des adventices là où sa couverture laisse quelques espaces.
Mais surtout, attention au potager : au fil de sa décomposition, l’écorce puise dans le sol une part du nitrogène, élément vital pour vos cultures légumières. Enfin, comme la paille de pin d’ailleurs, elle représente un risque accru dans les zones sujettes aux incendies.
S’adapter à son jardin… et à son climat
En définitive, choisir entre ces deux paillis nécessite d’évaluer plusieurs critères :
- Le type de plantation (potager vs massifs décoratifs)
- L’accès local à chaque matériau
- Le climat et les risques spécifiques (vents forts, sécheresse…)
Pour ceux qui ont accès facilement à la paille de pin, difficile aujourd’hui de lui préférer une autre option au jardin vivrier comme au cœur des massifs décoratifs.