Orne : portée disparue depuis 8 ans, on retrouve des ossements chez elle
Le 30 août dernier à Bretoncelles, des ossements ont été retrouvés au domicile d'une femme portée disparue depuis huit ans. Une découverte ayant motivé l'ouverte d'une enquête.
Vendredi, c’est par voie de communiqué que la procureure de la République à Alençon Laëtitia Mirande a indiqué qu’en fin de mois dernier, les autorités ont fait une étrange découverte chez une femme domiciliée à Bretoncelles (Orne) et portée disparue depuis huit ans : « Le mardi 30 août 2022, les techniciens en identification criminelle ont découvert, après de longues constatations, divers ossements notamment dans la chambre de la personne disparue ».
Ossements chez une personne portée disparue dans l’Orne : enquête ouverte
Le parquet a poursuivi en déclarant que si la disparition de cette femme de 99 ans lui avait été signalée la veille, la nonagénaire n’avait « pas été vue – physiquement- depuis plus de 8 ans ». Conséquemment à la découverte des ossements, rapporte La Montagne, une enquête a été ouverte. Des analyses ont été lancées afin de « confirmer l’identité de la défunte » et « procéder à la datation de la mort ».
Le fils confirme la mort de sa mère cinq ans plus tard
Si l’un des fils de cette femme « se présentait régulièrement au domicile » d’après les enquêteurs, l’habitation n’était cependant « plus alimentée en électricité ». De plus, ajoute la procureure, la consommation d’eau y apparaissait « faible depuis plusieurs années ». Le maire de la commune Daniel Chevée a fait savoir que le fils de la nonagénaire, âgé d’une soixante-dizaine d’années et qui serait actuellement hospitalisé, « a dit le 30 août aux gendarmes que sa mère était morte dans son lit il y a 5 ans ».
Une acceptation difficile selon le maire
Concernant la ou les raisons ayant conduit cet homme « cultivé » et « très impliqué dans la vie de la commune » à dissimuler le décès de sa mère, l’élu évoque la piste la plus probable à son sens : « On peut imaginer qu’il a eu du mal psychologiquement à accepter la mort de sa mère sans doute. Je ne vois pas d’autres raisons ».