Olympique Lyonnais : Bruno Genesio affirme avoir reçu des menaces de mort après un match nul
Le numéro de téléphone du coach lyonnais avait été révélé sur les réseaux sociaux ce qui lui a valu d'être harcelé et menacé de mort.
Depuis quelques semaines, l’olympique Lyonnais est dans l’œil du cyclone. D’abord sur le plan sportif avec des résultats plus que décevants et des tensions en interne, mais surtout, à cause de graves problèmes de violence de ses supporters.
Après l’affaire la bouteille d’eau reçue par Dimitri Payet, des personnes se revendiquant fans de l’OL se sont rendus coupables de graves violences lors du match de Coupe de France contre le Paris FC vendredi dernier. Pourtant, les problèmes avec les ultras lyonnais ne seraient pas nouveaux à en croire l’ancien coach de la maison Bruno Genesio qui révèlent les menaces de mort qu’il a subies lorsqu’il était encore sur le banc de l’OL.
Le numéro de téléphone dévoilé
C’est lors d’une conférence de presse donnée ce mardi 21 décembre en marge du match du Stade Rennais demain contre l’AS Monaco que Bruno Genesio est revenu sur cet épisode douloureux de sa carrière. Alors que sa relation était déjà très tendue avec les supporters lyonnais, tout a basculé en septembre 2017 lors d’un match nul de l’OL contre le club chypriote de Limassol (1-1).
Peu après le match, le numéro de téléphone personnel de Bruno Genesio avait été dévoilé sur Twitter. Très vite, les SMS arrivent en masse sur le téléphone du coach. La plupart de ces SMS sont des messages d’insultes à l’encontre de Bruno Genesio qui indique avoir également été menacé de mort. « Ce jour-là, j’ai reçu des insultes, des menaces de mort sur mon téléphone, car mon numéro avait été divulgué sur Twitter. 400, 500 messages que j’ai encore avec les numéros identifiés. J’ai porté plainte, il n’y a eu aucune suite, c’est tout ce que je sais. » précise le technicien.
Trop de laxisme
Bruno Genesio s’est également montré peu surpris par les débordements qui se succèdent dans les stades français depuis le début de la saison, la faute à un trop grand laxisme de la part des pouvoirs publics, mais également des dirigeants du football français. « Peu importe que ça soit à Lyon, à Marseille, à Rennes ou ailleurs, je pense qu’il y a eu un gros laxisme, qu’il est temps que ça cesse et qu’il faut prendre enfin les décisions qui s’imposent. Malheureusement un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais. »
Alors que l’enquête suit son cours sur les évènements du match PFC – OL, la commission de discipline de la FFF a indiqué que les sanctions allaient être annoncées le 28 décembre au plus tard.