Oise : une ado de 14 ans harcelée après la diffusion d’une vidéo où elle bat un lapin
Depuis quelques jours, une adolescente de 14 ans vivant dans l'Oise est victime de harcèlement sur les réseaux sociaux après la diffusion d'une vidéo de six secondes où on la voit s'en prendre physiquement à un lapin.
Cet été, un jeune fille de 14 ans habitant à Compiègne, dans l’Oise, a fêté son anniversaire. C’était plus précisément dimanche dernier. Un jour qu’a choisi l’une de ses amies pour poster sur la plate-forme Snapchat une vidéo de l’ado où, pendant six minutes, elle s’en prend physiquement à un lapin.
La suite est prévisible. Les partages de la publication s’enchaînent sur les réseaux sociaux, la vidéo atteint et dépasse les 40.000 visionnages en l’espace de quelques jours. L’adolescente battant le lapin sur les images reçoit insultes et menaces.
Une ado bat un lapin dans une vidéo : “elle en a mal au cœur”
Auprès du Parisien, le père de l’adolescente tient à préciser le contexte dans lequel sa fille a commis cette “bêtise” tout en soulignant que sa fille “avait demandé à son amie de […] supprimer” cette vidéo, initialement postée sans mauvaise intention :
“Ma fille a conscience qu’elle a fait une bêtise, elle en a mal au cœur. Mais le groupe d’amis a ce jour-là croisé un homme qui leur a dit que ce lapin, qui saignait des yeux et des oreilles, n’allait pas s’en sortir. Elle a voulu, stupidement, abréger ses souffrances.”
Et d’ajouter : “Je crois qu’elle a compris son erreur, a pu s’expliquer avec ses amis. Toute notre famille est impactée. Nous aimons les animaux et nous allons même adopter un chaton”.
Une association de défense des animaux aurait porté plainte
Ce père de famille a tenté d’endiguer la propagation de la vidéo et d’empêcher sa fille de consulter les messages haineux postés à son encontre (elle a depuis supprimé ses comptes). Après avoir saisi un avocat pour être prêt à poursuivre les auteurs de toute nouvelle menace envers sa fille, il appelle les parents à surveiller l’usage que font leurs enfants des réseaux sociaux.
L’association alsacienne de défense des animaux One Voice dit quant à elle avoir déposé plainte auprès du parquet de Compiègne, sans que l’on sache si elle disposait alors des éléments de compréhension depuis fournis par le père de l’adolescente.