Oise : deux médecins de Clermont agressés à l’arme blanche par un patient
Mardi dans l'Oise, deux médecins du CHI de Clermont ont été attaqués à l'arme blanche par un patient. Les infirmiers ont été touchés à l'arcade sourcilière pour l'un et à la main pour l'autre.
Mardi après-midi à Liancourt, deux médecins du CHI de Clermont (Oise) ont été agressés à l’arme blanche par un patient de l’établissement. Lequel s’est fait une spécialité des cas relatifs à la santé mentale. Il est aux alentours de 15h00 quand les coups sont portés.
Comme rapporté par nos confrères de France 3 Hauts-de-France, ces infirmiers s’étaient rendus au domicile d’un patient afin de le rapatrier à l’hôpital. Une intervention opérée dans le cadre de SPDRE (Soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État), des soins ordonnés lorsque le caractère possiblement dangereux du patient est avéré.
Un patient blesse deux infirmiers avant de se faire maîtriser au Taser
Le directeur adjoint de l’établissement Jean-Louis Dassonville a déclaré qu’au moment où les médecins ont posé le pied chez le patient, ce dernier, “en décompensation sévère”, “a sauté sur tout ce qui bouge”. Si les infirmiers ont été blessés par le malade, l’un à l’arcade sourcilière et l’autre à la main, la présence de pompiers et de gendarmes a permis de calmer assez rapidement la situation. C’est un militaire qui a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique (Taser) pour maîtriser l’individu agité.
Les victimes ont porté plainte
Cité également par le Courrier Picard, M. Dassonville a ajouté ne pas avoir “encore tous les éléments, mais il semble bien que c’est grâce au professionnalisme des deux membres de notre personnel, que le pire a été évité. En attendant, ils sont allés porter plainte et nous attendons des informations, en particulier médicales, pour savoir comment nous pouvons les aider à surmonter cette épreuve.”
Un représentant du personne ayant désiré s’exprimer sous couvert de l’anonymat a donné une piste éventuelle pour expliquer l’état du patient lors des faits : “Tous nos patients ne sont pas forcément hospitalisés, mais nous assurons un suivi, notamment pour vérifier que le traitement est bien appliqué. Pour ce patient, il semble qu’il avait arrêté sa prise de médicaments.”