Oise : 2 hospitalisations dues à une chauve-souris enragée
Deux personnes ont été hospitalisées dans l'Oise après avoir manipulé une chauve-souris porteuse du virus de la rage. Un cas exceptionnel qui s'est produit dans les environs de Chantilly.
On pourrait croire que la rage a été totalement éradiquée en France, mais il n’en est rien. Quelques rares cas sont signalés chaque année, notamment le 21 mai dernier dans la Loire ou un chien de la race des « Bull Terrier » a été détecté comme porteur de la rage.
Cette fois, c’est dans le département de l’Oise qu’un nouveau cas de rage a été découvert, nécessitant l’hospitalisation de deux personnes.
Une chauve-souris contaminée par la rage dans l’Oise
C’est dans la commune de Gouvieux située à proximité de Chantilly que la chauve-souris malade a été découverte par deux riverains. Selon le Courier Picard, les deux personnes ont manipulé l’animal enragé et ont dû être transportées vers le centre antirabique de Compiègne afin d’être placées en observation et subir un traitement préventif.
Selon la préfecture de l’Oise, il s’agit du premier cas d’animal enragé détecté dans l’Oise. Faut-il s’inquiéter pour autant de cette découverte ?
Les cas de rages restent marginaux
La rage est, à la base, une maladie transmise par le renard est considérée comme totalement éradiquée depuis 2001 en France. Cependant, quelques cas subsistent et il est nécessaire de prendre quelques précautions pour éviter la contamination. La plupart des cas recensés proviennent d’animaux importés, et notamment de chiens en provenance d’Afrique du Nord.
Concernant les chauves-souris, le risque de transmission reste très faible. Selon la préfecture de l’Oise « Chez les chauves-souris, le réseau national de surveillance a permis de détecter une soixantaine de cas de rage depuis 1989 sur plus de 2.000 animaux analysés ». Les autorités rappellent qu’« il est important de ne pas toucher les chauves-souris, ni de les manipuler, ni de chercher à les attraper. En cas de découverte d’un spécimen blessé ou mort, il convient de contacter la direction départementale de la protection des populations ».