OGM : Le risque cancérigène inquiète
OGM, ce mot refait surface et inquiète de nombreuses personnes notamment depuis la publication d’une étude. Cette dernière révèle la présence de tumeurs chez le rat. La polémique est donc lancée et les autorités sanitaires ont été missionnées.
OGM, c’est le thème de l’étude proposée par le professeur Gilles-Eric Séralini de l’université de Caen. Dans la journée de jeudi, son enquête est publiée dans la revue Food and Chemical Technology et révèle les risques liés à la consommation d’OGM. Cette dernière pourrait entraîner le développement de tumeurs, c’est d’ailleurs ce qui s’est passé chez le rat. Face à cette vive polémique, Bruxelles et Paris ont missionné les autorités sanitaires pour enquêter sur un éventuel lien entre le cancer et la consommation. Les premières réactions ne se sont pas fait attendre, certains défendent l’étude, car, depuis de nombreuses années, ils tentent de sensibiliser les consommateurs sur les risques. D’autres ont contesté les résultats notamment en mettant en doute la méthode.
Le professeur a établi un lien entre la consommation d’un maïs OGM (Organisme Génétiquement Modifié), le NK 603 et le développement de troubles rénaux et hépatiques chez le rongeur ainsi que des tumeurs mammaires. Le ministre délégué en charge de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation, Benoit Hamon a demandé à l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) et au HBC (Haut Conseil des Biotechnologies) d’étudier la véracité des résultats. Il faudra donc attendre un mois pour obtenir les premières réactions de ces deux organismes et les conséquences pourront être assez importantes « Si cette méthode est validée, et confirme l’existence d’un risque lié à un maïs transgénique, la Commission européenne sera saisie sans délai afin d’interdire l’importation de cet OGM en Europe et d’en suspendre la commercialisation en France ».
José Bové a également souhaité saluer le travail de ce professeur puisque les résultats « montrent enfin que nous avons raison et qu’il est urgent de revoir rapidement tous les processus d’évaluation des OGM ». Il faut également savoir que l’étude est assez alarmante. Le professeur a utilisé pendant deux ans, 200 rats. Ces derniers ont été soumis à un régime alimentaire à base d’OGM. Hormis, le développement de troubles ou de tumeurs, la moitié des rongeurs sont décédés prématurément. Il est donc possible de se demander si ce phénomène peut se transposer à l’humain s’il consomme ce genre d’aliments. En France nous sommes assez protégés, car il y a seulement des traces dues à la nourriture des animaux. Ces derniers ne développent pas de tumeurs ou de troubles à cause des OGM, car ils ne vivent pas assez longtemps.