Un nouveau type de traitement contre la dépression saisonnière
Des chercheurs ont découvert une nouvelle forme de traitement contre la dépression saisonnière.
À mesure que le soleil disparaît et que les jours raccourcissent, de nombreuses personnes subissent ce que l’on appelle la dépression saisonnière. Un mal clairement identifié par les professionnels de santé qui parlent également de trouble affectif saisonnier (TAS).
Pour lutter contre ce phénomène, en plus d’un traitement à base d’antidépresseurs, il est possible de traiter ce syndrome grâce à la luminothérapie. Les personnes atteintes de dépression saisonnière prennent alors de grandes « bouffées de lumière » devant une lampe spécialement conçue à cet effet. Une équipe de chercheurs de l’Université du Vermont (États-Unis) a mené des recherches afin de mettre au point un autre type de traitement.
La thérapie cognitivo-comportementale pour lutter contre la dépression saisonnière
Pour lutter contre le TAS, les chercheurs ont décidé d’utiliser un protocole utilisé pour les formes plus classiques et sévères de dépressions, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). La technique cherche à remplacer les schémas de pensée négatifs et à enrayer les attitudes négatives pour doper la positivité et la confiance en soi.
Pour traiter le TAS, il suffirait donc de remplacer les pensées négatives liées à l’arrivée de l’hiver par des sentiments plus positifs qui permettraient de mieux appréhender cette saison et limiter les effets de la dépression saisonnière.
La TCC plus efficace que la luminothérapie sur le long terme
La recherche a été publiée dans la revue scientifique American Journal of Psychology. Deux groupes d’adultes souffrant du TAS ont subi chacun un traitement contre le syndrome sur plusieurs années. La moitié a reçu la luminothérapie et l’autre moitié a pratiqué la TCC.
Il ressort que sur le premier hiver, les deux traitements obtiennent les mêmes résultats, mais, que l’année suivante, les patients qui ont pratiqué la TCC sont moins nombreux à rechuter. Les chercheurs en concluent que la TCC a été plus efficace à long terme, car elle nécessite plus d’investissement personnel que la luminothérapie. La TCC agit directement sur notre manière d’appréhender l’hiver de façon cognitive alors que la luminothérapie ne traite le TAS qu’en surface.