Nord : un médecin libéral déjà condamné mis en examen pour agression sexuelle
Mercredi, un médecin généraliste libéral de Malo-les-Bains a été présenté à un juge d'instruction puis mis en examen pour agression sexuelle. Le praticien avait déjà condamné en 2010 pour des faits similaires.
Lundi, une femme âgée d’une vingtaine d’années et qui venait de sortir du cabinet de son médecin généraliste à Malo-les-Bains, dans le Nord, n’a que très peu apprécié la consultation. La Voix du Nord rapporte ainsi que cette jeune patiente est allée déposer plainte pour agression sexuelle. Son médecin libéral se serait, selon elle, laissé aller à des gestes déplacés sur elle, en particulier sur ses parties intimes. Nos confrères ajoutent qu’après que la jeune femme a communiqué aux autorités du praticien, il est apparu que ce dernier était déjà connu des services de justice.
Visé par une plainte pour agression sexuelle, un médecin déjà condamné en 2010
En 2009, six élèves du lycée horticole de Rosendaël avaient porté plainte contre ce médecin, missionné pour vérifier leurs capacités à utiliser du matériel spécifique dans le cadre de leurs études. Des lycéens qui s’étaient plaints d’attouchements lors de ces visites médicales. Le praticien avait d’abord reconnu les faits, qu’il avait qualifiés de dérapage, avant de se rétracter et d’invoquer une interprétation erronée de ses examens médicaux. L’année suivante, il avait été condamné à huit mois de prison avec sursis et l’ordre des médecins lui avait interdit d’exercer pendant trois ans.
Une information judiciaire ouverte
Le nom de ce praticien était depuis inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Le jour même du dépôt de plainte de sa jeune patiente, le médecin a été placé en garde à vue. Un représentant de l’ordre des médecins était présent lors de perquisitions menées au cabinet et au domicile du mis en cause. Mercredi, ce dernier a été présenté à un juge d’instruction puis mis en examen pour “agression sexuelle par personne ayant autorité”. On nous précise qu’il est sous le coup d’un contrôle judiciaire lui défendant d’exercer son activité professionnelle. Une information judiciaire a été ouverte pour, notamment, vérifier l’existence d’autres victimes.