Nord : il se suicide après avoir tué son voisin, possiblement pour une histoire de barbecue
Samedi soir dans le Nord, un homme d'une soixantaine d'années s'est donné la mort après avoir tué son voisin avec qui il avait notamment un contentieux au sujet d'un barbecue.
Les faits se sont produits samedi soir dans le village d’Englefontaine (Nord). Il est aux alentours de 23h00 lorsque Jeannot L., homme de 61 ans, sort de son domicile avec un fusil de chasse et se dirige vers son voisin. La compagnie de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe rapporte que « le sexagénaire a d’abord tiré plusieurs coups de feu à l’entrée, puis s’est introduit au domicile de son voisin. Il l’a pris pour cible délibérément ».
Un voisin qui est ensuite tombé au sol après que son assaillant lui a tiré dessus. Les efforts du SMUR de Valenciennes appelé sur les lieux ne permettront pas de sauver la victime. La Voix du Nord précise que lors du drame, la femme et les deux enfants du voisin ciblé se trouvaient dans la maison, sans toutefois avoir été physiquement blessés.
Tué par son voisin : sa femme et ses deux enfants saufs
Selon un enquêteur, l’auteur des coups de feu est ensuite reparti chez lui, s’est déplacé au fond de son jardin et a mis fin à ses jours avec une autre arme. Si les gendarmes parlent d’un sexagénaire excédé par la fumée dégagée par les barbecues de son voisin, il ne s’agit possiblement pas là de l’unique motif l’ayant conduit à l’irréparable.
« Un enchaînement de faits à répétition »
Brigitte, la femme de Jeannot, atteste ainsi d’un climat encore plus lourd : « C’est vrai que ce samedi, il y avait cette odeur de fumée insupportable, et la chaîne hi-fi à fond chez les voisins. Mais ce n’est pas un geste de folie de mon mari, c’est un enchaînement de faits à répétition ».
Cela faisait ainsi depuis plusieurs années que le couple subissait apparemment d’incessantes insultes de la part de ses voisins, et d’avoir même déposé plainte en juillet 2012 et envisagé un déménagement. Si les circonstances de la tragédie du week-end n’apparaissent pas totalement claires, la mort de l’auteur présumé des faits et celle de sa victime vont toutefois possiblement amener, de manière prématurée, l’enquête à son terme.