Nord : les salariés d’une usine de pommes de terre victimes d’une « maladie inconnue »
Jeudi dans le Nord, une trentaine de personnes travaillant dans une usine de pommes de terre ont été hospitalisées pour une "maladie inconnue". Des maux qui seraient internes à la société sans toutefois apparaître de grande gravité.
Ce sont 31 salariés d’une usine atteints de symptômes respiratoires qui ont été hospitalisés jeudi à Armentières (Nord). Des personnes travaillant plus particulièrement pour l’entreprise belge Clarebout Potatoes, spécialisée dans les surgelés à base de pommes de terre. Onze de ses employés n’avaient toujours pas quitté le centre hospitalier de la ville vendredi après-midi.
Un chiffre annoncé par Joris Moosens, porte-parole de l’agence de soin et de santé du gouvernement flamand qui, auprès de franceinfo, a confirmé la relativement faible gravité des maux observés : « Les salariés sont assez malades pendant une courte durée, deux à trois jours, puis ils guérissent. Pour l’instant, nous ne savons pas quelle maladie ils ont ».
31 salariés d’une usine hospitalisés pour une maladie de « courte durée »
Une « maladie inconnue » donc dont ce porte-parole indique qu’elle a directement concerné les « salariés chargés de trier et laver les pommes de terre sur le site de Neuve-Église », une ville située à la frontière franco-belge. Et d’estimer que la maladie a été contractée au sein même de l’entreprise « car seuls les salariés ont été touchés ».
Une forte probabilité de grippe
La plupart de ces malades ont été renvoyés chez eux et doivent s’administrer des antipyrétiques, des médicaments contre la fièvre ainsi que des antalgiques pour espérer retrouver la santé. Le directeur de garde Claude Decrock a fait savoir à La Voix du Nord que « des mesures d’isolement ont été prises pour les patients qui côtoient des personnes fragiles, ils ont pu rentrer chez eux mais avec un masque respiratoire ».
Jeudi, la direction de l’entreprise a donné une sérieuse piste quant à l’identification de la maladie : « On ne peut pas encore le confirmer, mais la probabilité est très grande pour que ce soit la grippe ». Le lendemain, les autorités belges se sont vu confier l’enquête visant à établir les causes des contaminations en collaboration avec l’Agence régionale de santé des Hauts-de-France.