Nord : quatre chèvres meurent d’avoir été trop et mal nourries par les visiteurs d’une ferme
En dépit de recommandations adressées à l'égard du public et de soins apportés aux bêtes, quatre chèvres d'une ferme, dans le Nord, sont mortes d'avoir été trop et mal nourries par les visiteurs.
C’est un « ras le bol » qu’a exprimé, dimanche dernier dans une publication Facebook, la Ferme Pédagogique de Wattrelos située dans le Nord. Un message conjointement signé par le président de l’association « Les Amis de la Ferme » Guillaume Rotsaert et le responsable du cheptel Dominique Duchez.
La raison de leur colère : la récente mort de quatre chèvres de la ferme, lesquelles ont succombé à une fièvre que des lampes chauffantes n’ont pas permis de faire tomber. Et possiblement plus que la disparition des bêtes, les responsables des lieux souhaitent mettre l’accent sur les circonstances de ces décès. Soit le fait que des visiteurs se permettent de nourrir les chèvres à leur bon vouloir alors que, souligne la ferme, « une chèvre a un régime alimentaire bien défini par « NOS’ soins !!! »
Chèvres mortes car mal nourries par les visiteurs : le ras-le-bol d’un ferme
Il est donc déploré qu’aient été servi à ces chèvres des céréales au chocolat, des barbes à papa, des M&S, du pain ou encore de la salade. Messieurs Rotsaert et Duchez ajoutent que « quand on aime les animaux, que l’on les mets au monde et que quelques mois après il faut les mettre dans un sac… Il y a de quoi avoir la haine !! »
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1706802026291800&id=100008860570627
« Oui, c’est vrai, un bout de pain ne va pas tuer un animal, mais… »
Pourtant, un panneau invitant à ne pas nourrir les bêtes est bien présent. La ferme appelle encore une fois à respecter sa recommandation, tout en rappelant qu’au final, c’est peut-être davantage la quantité que l’aliment en lui-même qui pose problème : « Oui, c’est vrai, un bout de pain ne va pas tuer un animal, mais il faut savoir que vous êtes des centaines à venir chaque jour, ce qui fait des centaines de bout de pains… »
Et de conclure : « Et il ne faut pas oublier que les animaux et les frais vétérinaires sont à la charge de l’association, donc quand on dit à des gens qui donnent du pain aux chevaux qu’ils ne peuvent pas leurs réponses: ‘On paye nos impôts…' »