Nord : des jumelles tentent d’échanger leur place au parloir d’une prison
Samedi dernier dans le Nord, deux jumelles ont tenté d'échanger leur place au parloir de la prison de Sequedin. C'était sans compter la vigilance d'une surveillance qui a rapidement alerté ses collègues.
Cette apparente manigance avait été été planifiée ? Le spectacle auquel a assisté une surveillante de la prison de Sequedin (Nord) samedi dernier sortait en tout cas de l’ordinaire. Une femme détenue au sein de l’établissement pénitentiaire reçoit la visite au parloir de sa sœur jumelle.
Une précision pas du tout anodine, comme va le révéler le déroulé des faits rapporté par nos confrères de France 3 Hauts-de-France. Les deux femmes étaient habillées de la même façon, à l’exception du t-shirt, un détail pas forcément interpellant en soi quand il est question de jumeaux.
Une détenue échange ses vêtements au parloir avec sa jumelle libre
Mais un surveillant soupçonneux d’avoir marqué la main de la visiteuse, en la prévenant que tout acte suspect mettrait un terme prématuré à la visite. Malgré tout, une surveillante va remarquer l’échange d’un bijou et d’un vêtement entre ces deux sœurs.
Suspectant d’assister alors à une tentative d’évasion par inversion des rôles, cette gardienne alerte ses collègues. Mais le “mal” venait d’être fait. Il était en effet désormais pratiquement impossible de déterminer qui était la détenue et qui était la visiteuse.
Tentative d'évasion au CP de Lille Loos Sequedin.
Publiée par Syndicat Ufap Unsa Justice sur jeudi 31 mai 2018
Le test par biométrie positif pour les deux femmes
Les deux femmes ont alors été soumises à un contrôle par biométrie, sauf que le test s’est avéré positif pour toutes les deux. Dans un tract, le Syndicat Ufap Unsa Justice indique cependant que “les deux illuminées avaient juste oublié que lors de l’écrou, les empreintes digitales sont prises. Après un contrôle de ces empreintes par un agent ayant la formation et la compétence pour les interpréter, les deux sœurs ont fini leur périple en garde à vue”.
La bonne détenue a depuis été remise derrière les barreaux, et le syndicat d’en profiter pour déplorer la fiabilité toute relative des contrôles par biométrie et le manque de moyens au parloir.