#NoNutNovember : le challenge qui invite les hommes à ne pas éjaculer pendant un mois
Ce challenge, lancé en parallèle du Movember, aurait pour but d'améliorer la santé sexuelle de ceux qui tiendraient jusqu'au bout.
Les internautes savent se montrer imaginatifs lorsqu’il s’agit de créer de challenge « innovants » sur la toile. Alors que le mois de novembre marque le début du « Movember » qui invite les hommes à se laisser pousser la moustache pour sensibiliser contre certaines pathologies masculines, certains vont se lancer dans le #NoNutNovember.
Le but du défi est simple : ne pas avoir de rapports sexuels ou ne pas se masturber pendant un mois complet pour éviter toute éjaculation. Selon certains, cela aurait pour effet de ressentir un plaisir sexuel plus intense après ce mois d’abstinence.
Éjaculation interdite pendant 30 jours
Le #NoNutNovember est organisé pour la deuxième année consécutive et le hashtag est relayé massivement sur les réseaux sociaux. Le but est donc simple en apparence puisqu’il suffit de ne pas avoir d’éjaculation pendant toute la durée du mois de novembre.
Contrairement au Movember, le challenge n’a pas pour objectif de sensibiliser à une cause précise. Ses instigateurs sont cependant formels sur le fait que cette abstinence forcée aurait pour effet de décupler le plaisir sexuel ressenti lors des prochains rapports.
Le point de vue des urologues
Si cette pratique est loin d’être basée sur des faits scientifiques, certains urologues s’accordent à dire qu’elle peut en effet être bénéfique sur le plan du plaisir. Un effet qui serait bien plus psychologique que physique selon le Dr Patrick Constancis interrogé par nos confrères de 20Minutes.
Selon lui, l’effet de l’abstinence provoquerait par la suite une sorte de libération psychologique au moment du premier rapport consécutif à cette période. Certains sexologues conseillent de ne pas se limiter à une seule période d’abstinence par an et invitent à renouveler l’expérience quelques fois dans l’année. Attention cependant à ne pas faire durer le « non-plaisir » trop longtemps, car au bout de plusieurs mois, des troubles de l’érection pourraient survenir.