NKM flingue Jean-François Copé, et se porte candidate à la primaire UMP
Nathalie Kosciusko-Morizet raconte volontiers qu'elle a déjà traité Jean-François Copé de "merde". Et affiche ses intentions pour 2017.
Dans son édition de ce jour, l’hebdomadaire Le Point publie un portrait de Nathalie Kosciusko-Morizet. On y apprend que si la toute récente candidate à la mairie de paris a décidé de ne pas briguer la présidence de l’UMP, ses intentions se précisent pour 2017. NLM envisage en effet de se porter candidate à la primaire UMP de 2016 pour représenter le parti l’élection présidentielle : « j’y travaille à fond », déclare-t’elle laconiquement mais avec conviction. A cette annonce, l’entourage proche de NKM relativise : « Il n’y a aucune nouvelle information dans le papier du Point« .
Elle en profite également pour contrer vertement Bruno Lemaire, lequel déclarait le 17 juillet dernier dans le même magazine : « A la tête de l’UMP, il faut quelqu’un qui a des couilles ». LA conseillère d’opposition de la mairie de Paris lui répond : « Je suis très étonnée de l’utilisation du mot ‘couilles’ dans le discours politique. Il n’est pas prouvé que cette partie de l’anatomie soit le siège du courage. Beaucoup de femmes sont là pour en témoigner ».
NKM à Copé : « t’es une merde »
Pour ce qui est du langage fleuri, ça ne s’arrête pas là. Nathalie Kosciusko-Morizet tire à boulets rouges sur l’ancien président de l’UMP Jean-François Copé. Elle affirme dans un premier temps : « Il ne peut pas me supporter ». Puis, « Copé, c’est moi qui l’ai obligé à dégager en réclamant l’organisation d’un congrès ».
Mais le plus cinglant arrive ensuite, quand elle évoque la campagne municipale : « À Paris, il a tout fait pour me faire perdre. (Charles) Beigbeder, c’est son pote. Moi, je n’ai jamais fait confiance à ces gens-là. Contrairement à tous les autres, je n’ai pas été cliente de Bygmalion ». Toujours concernant la campagne, et évoquant la détérioration de l’état de santé de son père, elle raconte : « Vous savez qu’à ce moment-là, Copé a organisé une réunion pour me faire remplacer par Jean-Louis Borloo ? Il m’est arrivé de l’appeler et de lui témoigner mon mépris. Je lui ai dit ‘t’es une merde' ».