Nikos Aliagas : “Je n’arrive quasiment pas à passer une journée sans prendre de photos”
Samedi soir, Nikos Aliagas est arrivé en tête des audiences TV avec "The Voice, la plus belle voix". L'animateur a fédéré 6,06 millions de téléspectateurs pour la cinquième session des audiences à l'aveugle, il a ainsi offert la première place à TF1.
Interviewé par Le Figaro, le présentateur de TF1, Nikos Aliagas, est un passionné de photographies. Pour cette 10e saison de “The Voice”, il a proposé à l’ensemble des équipes du programme de passer devant son objectif avec d’immortaliser les moments de l’émission. Pour l’animateur, faire des photos est une manière pour gérer le stress, la pression. Aujourd’hui, passer une journée sans faire de photos est presque impensable pour lui : “C’est de plus en plus en rare, d’autant plus qu’on m’en demande très souvent. Mais je ne souhaite pas me professionnaliser, je le fais uniquement par passion. Même quand je prépare un ouvrage ou une exposition, cela reste l’expression de ma passion de gamin. Il n’y a pas un jour sans que je passe une heure ou deux à télécharger sur mon ordinateur les photos que j’ai pu prendre. Parce que je fais tout moi-même, de la prise jusqu’à l’édition. Cela prend du temps“, admet Nikos Aliagas.
Photographier est ma façon d’écrire
Pour Nikos Aliagas, photographier est ‘sa’ façon d’écrire lorsque d’autres se servent de moyens différents (peinture, etc) : “C’était ma façon d’écrire. Nous n’avions pas beaucoup de moyens, je lisais beaucoup et mes parents ont acheté une télé plus tard, quand j’avais 10 ans environ. J’avais en mémoire les images des journaux, des magazines et des contes pour enfants. J’ai ressenti le besoin de restituer ce que ma mémoire conservait. Les images dont je parlais tout le temps à mes parents allaient des mains de ma grand-mère à des chaussettes abandonnées sur le sol. Des choses qui n’intéressaient personne. Depuis toujours, je photographie les mains des anciens, comme si c’était une manière de les garder avec nous pour l’éternité. Le temps qui passe ne me laisse pas indifférent, il ne me fait pas peur mais je crains de ne plus le reconnaître“, avoue Nikos Aliagas qui se dit totalement autodidacte. Récemment, Nikos Aliagas a exposé ses photos à Deauville ou encore à Cannes (Thalassa : peuple de la mer). Sur France bleu l’an passé, la star de la Une ajoutait : “La photo a toujours fait partie de ma vie, bien avant la télévision et la radio, avant mon métier de journaliste et d’animateur. J’ai toujours photographié le monde que j’observe avec curiosité“…