Nicolas Sarkozy veut en finir avec les contrôles fiscaux et sociaux dans les entreprises
En déplacement lundi à Amiens, le chef des Républicains Nicolas Sarkozy y a signifié son intention d'en finir avec les contrôles fiscaux et sociaux au sein des entreprises.
Lundi s’est tenue à Amiens, pendant plus d’une heure, une table ronde réunissant chasseurs et pêcheurs de la Somme et Nicolas Sarkozy. Et le patron des Républicains (LR) d’y avoir clairement exprimé sa volonté de faire supprimer “les contrôles fiscaux et sociaux, sur place, dans les entreprises, sauf présomption de faute grave”.
L’ancien chef de l’État souhaite de même, dans la situation d’un contrôle fiscal, “qu’on s’en tienne à une année plus l’année en cours, pas trois ans”. Nos confrères de Ouest-France rapportent de même que Nicolas Sarkozy était entouré de pêcheurs et chasseurs “déçus par la droite”, laquelle, durant ses années de règne, “a préféré draguer le vivier écologique”.
Contrôles fiscaux dans les entreprises : Sarkozy dit non sauf exceptions
Le prédécesseur de François Hollande a entre autres déclaré que “les politiques doivent reprendre le pouvoir” et qu’“il y a une reprise en main de ce côté-là tout à fait nécessaire”. Une parole qui a manifestement été approuvée par ses auditeurs.
Et Nicolas Sarkozy d’avoir de nouveau signifié son désir de voir le principe de responsabilité supplanter le principe de précaution : “Tout le monde a le trouillomètre à zéro. Plus personne ne veut prendre de risques”.
Tensions en France : “beau résultat”
Pour l’ex-exécutif, il semble apparaître inadmissible d’“avoir des minorités qui bloquent tout”, en désignant ainsi les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, les militants de Nuit Debout, “la Jungle de Calais”, les “lycéens qui bloquent les lycées parce qu’ils ne sont pas contents de la loi El Khomri” et les “étrangers en situation irrégulière qui investissent des équipements”.
Une accumulation de difficultés que Nicolas Sarkozy ne manque pas d’attribuer à l’action possiblement peu efficace de l’actuel président de la République : “Ça va s’arrêter où ? Je n’ai jamais vu le pays dans un tel état de tension. Beau résultat [pour François Hollande]”.