Nicolas Sarkozy : Un faux tract distribué cette nuit dans Paris
« Pour la France, j’y vais quand même. » C’est le slogan d’un faux tract à la gloire de Nicolas Sarkozy distribué ce matin dans les rues de Paris.
De nombreux Parisiens ont eu la drôle de surprise de découvrir un tract assez intriguant sur leur pare-brise ce matin. En effet, sur ce dernier, un portrait de Nicolas Sarkozy avec un slogan pour le moins énigmatique « Pour la France, j’y vais quand même ».
Alors que certains y voyaient un retour en force de celui qui a été évincé de la course à la présidentielle 2017 lors de la primaire de la Droite et du Centre, il s’avère qu’il s’agit d’une action coup de poing d’un collectif d’artistes.
Non, Nicolas Sarkozy ne revient pas
Selon le Huffington Post, le tract a été distribué dans plusieurs arrondissements de Paris (9e, 10e, 11e, 14e, 15e, 16e, 18e et 20e) et dans certaines villes de banlieue comme Ivry-sur-Seine. Les supporters de l’ancien président de la République commençaient à nourrir l’espoir fou d’un retour de leur poulain, mais en se rendant sur le site http://jyvaisquandmeme.fr/, mentionné sur le tract, ces derniers ont dû vite déchanter.
Dans un premier temps, le lien redirigeait vers la page Wikipédia de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Peu de temps après, c’est un long pamphlet intitulé « Il n’y aura pas d’élection présidentielle » qui était accessible. « Il a suffi que nous ayons le dos tourné pour que les politiciens de tous bords positionnent leurs petites machines électorales et discursives, leurs pathétiques ambitions personnelles, leurs dadas idéologiques désespérés » peut-on notamment lire.
Un collectif d’artistes
Après enquête, Hugo Clément, membre de l’équipe de Yann Barthes dans l’émission Quotidien, précisait que cette action de communication était l’œuvre du collectif d’artistes boijeot.renauld.
https://twitter.com/hugoclement/status/803545972576026624
Ce dernier a déjà fait parler de lui en installant dans pancartes « À vendre » sur des habitations du centre-ville de Reims (Marne). Des logements qui n’étaient pas en vente et qui renvoyaient au numéro de téléphone du député-maire UMP de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu.