Pour Nicolas Sarkozy la défense est une priorité budgétaire
Dans une longue interview accordée au quotidien "Le Figaro", Nicolas Sarkozy a présenté ses idées concernant la défense qui pour lui est "une priorité absolue".
Après avoir exposé ses idées sur le nucléaire en France et l’environnement la semaine dernière dans le “Journal du Dimanche”, Nicolas Sarkozy a répondu à nos confrères du “Figaro” en ce qui concerne ses idées sur la défense. L’ancien président de la République s’est alarmé de la situation actuelle de la défense, en déclarant qu’elle doit être une priorité.
Nicolas Sarkozy : “la défense est une priorité absolue”
Dans une interview qui est parue aujourd’hui dans le quotidien “Le Figaro”, Nicolas Sarkozy critique la gestion de la défense durant le quinquennat de François Hollande. D’après lui, “la Défense est une priorité absolue“. Le président de LR estime qu'”un effort sans précédent pour le budget de la défense est indispensable“, les 32 milliards alloués à l’heure actuelle ne seraient pas suffisant.
“Pour la première fois depuis 1945, la France dispose d’un budget de la défense inférieur à celui de l’Allemagne (34 milliards). Quel symbole ! Cela en dit long sur la perte d’influence de la France, sur les ambitions allemandes et le manque d’ambitions français” s’indignait-il. M. Sarkozy prévoit de passer le budget de la défense de 1,5% du PIB actuellement à 1,85% en 2018, soit 35 milliards d’euros puis 41 milliards en 2022. “Cela représente près de 32 milliards d’euros cumulés supplémentaires sur l’ensemble du prochain quinquennat. Notre objectif est d’atteindre les 2 % du PIB en 2025” précisait-il.
Un service militaire adapté
Le président du parti Les Républicains est également revenu sur le service militaire, qui n’est plus obligatoire depuis 1996. Il plaide pour un service militaire adapté, tel qu’il est appliqué outre-mer. “Le jour de leurs 18 ans, ceux qui n’ont pas d’emploi ou qui ne suivent pas de formation devront effectuer un service militaire adapté obligatoire d’un an” propose-t-il.
50.000 à 60.000 jeunes seraient concernés chaque année pour un coût estimé à 400 millions d’euros. “Ce budget sera prélevé sur celui de l’Éducation nationale et non de la Défense” précise-t-il.