Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite lâcher une ourse dans les Pyrénées
La minsitre de l'Écologie a déclaré à La Dépêche du Midi que la question du lâcher d'ours dans le massif des Pyrénées était toujours d'actualité.
Le sujet est sensible dans les Pyrénées. L’introduction d’un ours pose évidemment de nombreux problèmes aux éléveurs, soucieux de la sécurité de leurs troupeaux. En revanche, l’Europe rappelle à la France que la population d’ours n’est que de 20 à 25 individus dans le pays. Un nombre trop peu élevé pour en assurer la survie.
NKM explique : « Selon les experts, pour faire vivre cette population des ours, il faudrait procéder à une réintroduction. Cela avait été écarté au printemps dernier car cela semblait compliqué en terme d’acceptabilité locale. Mais aujourd’hui, elle n’est pas d’actualité, ne serait-ce que pour des motifs saisonniers, parce que la réintroduction des ours ne peut se faire qu’au printemps pour des raisons qui sont liées à la vie de l’animal. »
En 2007, après la mort de Franska, le ministère de l’Écologie avait renoncé à remplacer l’ourse tuée dans un accident, décevant les défenseurs de l’animal. Dans l’ouest du massif, on ne trouve aujourd’hui que des individus mâles, et la décision du ministère avait signé l’arrêt de mort de l’ours dans les Pyrénées.