Nantes : le détenu évadé, interpellé chez ses parents
Alors qu'il était susceptible d'être libéré au mois de juillet, un détenu de la maison d'arrêt de Nantes s'évadé la nuit dernière en démontant la fenêtre de sa cellule. Il a été interpellé tôt mercredi matin au domicile de ses parents.
Mise à jour 13h55
Le détenu a été retrouvé après quelques heures de cavales seulement au domicile de ses parents à 4h30 ce matin. Il purgeait une peine de 4 mois de détention pour “outrage à magistrat”.
Le syndicat Ufap-Unsa Justice communique en ce mercredi l’évasion d’un prisonnier de la maison d’arrêt de Nantes dans la nuit de mardi à mercredi. L’homme, âgé de 26 ans, avait écopé d’une peine de quatre mois ferme de détention pour outrage à magistrat. Sa libération, nous dit-on, aurait pu intervenir dès le mois de juillet prochain, alors qu’il avait été écroué il y a de cela une semaine.
Nos confrères de Presse Océan nous informent que les surveillants de l’établissement se sont aperçus de l’absence du détenu durant leur ronde effectuée entre 23h00 et 01h00. Alors que celui-ci se trouvait encore dans sa cellule entre 19h00 et 21h00.
Évasion à Nantes : un détenu aurait démonté sa fenêtre sans barreaux
L’homme, détenu au quartier “courtes peines” de la maison d’arrêt de Nantes (un bâtiment détaché du bâtiment principal et comptant pour l’heure 38 prisonniers), aurait démonté la fenêtre de sa cellule pour prendre la fuite. Précisons qu’il occupait seul cet espace et que la fenêtre en question ne comportait pas de barreaux. Suite à cela, le détenu aurait franchi au moins un grillage d’une hauteur de trois mètres, et ce sans se faire voir des surveillants qui occupaient les miradors. Le prisonnier aurait alors poursuivi son évasion en prenant la direction des bois.
L’homme connu pour un comportement à problèmes
Une enquête a depuis été ouverte, même si mercredi à 09h00, l’homme n’avait pas encore été retrouvé par les autorités. Une source syndicale a fait savoir que l’évadé avait déjà séjourné à plusieurs reprises au sein de la maison d’arrêt de Nantes. Il s’y serait notamment illustré par un comportement ayant posé “problème sur le plan disciplinaire”. Le syndicat a ajouté qu’il est question ici de “la première évasion par bris de prison” constatée depuis juin 2012 et l’ouverture de la nouvelle maison d’arrêt de Nantes.