Nantes : appelés pour une fuite d’eau, les pompiers découvrent le corps momifié d’une trentenaire

C'est en intervenant pour une fuite d'eau que mardi après-midi à Nantes, les pompiers ont découvert le corps momifié d'une femme de 36 ans. Le décès remonterait à février dernier.

La macabre découverte a eu lieu mardi en début d’après-midi dans un immeuble des quartiers nord de Nantes (Loire-Atlantique). Nos confrères de Oust-France relatent que les pompiers avaient été appelés à intervenir pour une fuite d’eau observée dans une tour de treize étages. C’est plus précisément une habitante du 5e étage qui se plaignait d’un dégât des eaux provenant du logement situé au-dessus du sien, et ce depuis dimanche dernier.

Une trentenaire se serait donné la mort après celle de sa mère

Étant visiblement dans l’impossibilité d’accéder au logement concerné par la porte d’entrée, les secours ont utilisé la grande échelle pour arriver jusqu’à une fenêtre de l’appartement du 6e étage. C’est après avoir cassé une vitre et investi les lieux que les soldats du feu ont fini par saisir, du moins en partie, le pourquoi de ce dégât des eaux. Le corps sans vie d’une femme de 36 ans, vraisemblablement l’occupante du logement, se trouvait ainsi dans son lit. A de même été retrouvée une lettre datée du 15 février dernier que la victime aurait signée; un courrier qui pourrait coïncider avec le jour de la mort. La trentenaire aurait mis fin à ses jours suite au décès de sa mère survenu quatre jours plus tôt. L’autopsie du corps a confirmé que la résidente était morte d’une intoxication volontaire par médicaments.

« Cette dame semblait très seule, elle regardait ses pieds »

Il était aux alentours de 16h45 quand les forces de l’ordre sont elles aussi arrivées sur place. Elles y sont restées une bonne partie de la journée, nous dit-on, de manière à permettre l’intervention des pompes funèbres. Un voisin du même étage que la victime témoigne d’une habitante visiblement perturbée dans sa vie : « On s’était croisé plusieurs fois dans l’ascenseur. Mais personne ne se connaît vraiment. Cette dame semblait très seule, elle regardait ses pieds, semblait stressée. Elle avait l’air de ne pas être bien. »