Montreuil : une touriste américaine aurait été mortellement poignardée par un SDF
Jeudi à Montreuil, une touriste américaine de 52 ans qui prenait des photos d'une fresque murale a été abattue de plusieurs coups de couteau. Son agresseur serait un sans-abri de 54 ans visiblement "arrivé depuis peu en France".
Le drame est survenu jeudi dans une rue du centre de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Une femme âgée de 52 ans y a trouvé la mort après avoir été poignardée à plusieurs reprises par un individu suspecté d’être un sans-abri de 54 ans. La victime, une touriste américaine qui était alors en train de prendre des photos.
20minutes.fr précise que la quinquagénaire photographiait une fresque murale de street-art dans la rue Marcel-Dufriche, non loin du palais des congrès de Montreuil. Une source policière rapporte qu’à un moment donné, un sans-abri « a surgi derrière elle et […] a poignardé » la femme.
Une touriste poignardée alors qu’elle prenait des photos
Les coups ont été portés aux niveaux du dos (plusieurs) et de la carotide (un). En dépit de l’intervention des secours, alertés peu avant 16h00, la victime n’aura jamais pu se relever. L’agresseur présumé a quant à lui pu être appréhendé, n’ayant ainsi pas quitté les lieux.
La source citée plus haut a indiqué que les forces de l’ordre ont trouvé le sans-abri « dans un renfoncement à côté de la scène de crime, un couteau ensanglanté à la main ». Son apparent geste a été commis, nous dit-on, « pour une raison encore inconnue ».
Un mobile inconnu, un suspect « depuis peu en France »
Il apparaît de même que le suspect, vivant « dans un terrain vague proche », « serait arrivé depuis peu en France ». L’enquête a été confiée à la police judiciaire (PJ) de Seine-Saint-Denis, qui va ainsi devoir déterminer si le sans-abri est bien le meurtrier de la touriste américaine, et dans ce cas, s’il a effectivement agi sans mobile particulier.
Des examens médicaux devraient pouvoir évaluer l’état mental de suspect et établir s’il avait, oui ou non, toute sa lucidité au moment de porter les coups de couteau à sa victime. Le Figaro évoque pour sa part un acte possiblement motivé par une désapprobation du sans-abri de voir le mur de graffitis être photographié.