Montivilliers : le conducteur d’un bus roué de coups par un adolescent de 16 ans
Samedi soir à Montivilliers, en Seine-Maritime, le chauffeur d'un bus a été roué de coups par un adolescent de 16 ans qui, quelques jours plus tôt, l'avait insulté pour ne pas l'avoir déposé entre deux arrêts à sa demande.
Les faits se sont produits samedi soir à Montivilliers, en Seine-Maritime. Il était aux alentours de 21h00 quand le chauffeur d’un bus a été roué de coups pas un adolescent de 16 ans. L’histoire liant ces protagonistes avait cependant débuté quelques jours plus tôt.
Citée par nos confrères de 76actu, une source judiciaire indique ainsi que “mercredi dernier, le conducteur n’avait pas voulu s’arrêter entre deux arrêts comme le demandait l’adolescent. Il [NDLR : le mineur] l’avait alors insulté”.
Insulté quelques jours plus tôt, le chauffeur voulait s’expliquer avec le mineur
Quelques jours plus tard, samedi dernier donc, l’homme de 55 ans a voulu s’expliquer avec cet adolescent, à l’intérieur de son bus. Mais le mineur, poursuit la source judiciaire, a préféré les gestes à la parole comme réponse : “Il lui a d’abord mis des coups de poing avant de le projeter sur une barre de maintien du bus, qui s’est cassée. L’adolescent a continué à mettre des coups de pied au conducteur qui s’est alors retrouvé à terre. L’ado s’est enfui, oubliant son téléphone portable dans le bus.”
Choqué, le quinquagénaire a pu reprendre le volant avant de se garer quelques mètres plus loin pour signaler son agression aux contrôleurs. Le mineur est revenu pour récupérer son téléphone portable, mais les portes ne lui ont visiblement pas été ouvertes : “il mettait des coups de pied dans le bus”.
8 jours d’ITT pour la victime et un jugement à venir pour l’adolescent
Les forces de l’ordre et les secours sont arrivés sur place pour apaiser les esprits. Pris en charge, le conducteur s’est vu prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) de huit jours. L’adolescent comparaîtra quant à lui le mercredi 15 mai prochain pour “violences volontaires aggravées” dans le cadre d’une COPJ (Convocation par officier de police judiciaire).