Montceau-les-Mines : un corps sans vie découvert dans un appartement
Jeudi à Montceau-les-Mines, un corps sans vie a été découvert dans un appartement. Il pourrait appartenir à un jeune homme porté disparu depuis le 18 juillet dernier.
Deux affaires pourraient être liées ici. Jeudi dans la commune de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), un corps sans vie a été découvert dans un appartement situé au 8e étage d’un immeuble du Parc Salengro. S’il est d’ores et déjà possible de définir son sexe, masculin, son âge demeure pour l’heure inconnu.
Cité par Le JSL, le parquet de Chalon-sur-Saône déclare d’ailleurs à ce sujet que « cela n’est pas identifiable visuellement ». Le procureur de la République Damien Savarzeix a cependant ajouté qu’une autopsie, pratiquée vendredi matin à l’institut médico-légal de Dijon, devrait permettre d’y voir plus clair via un examen biologique et un prélèvement ADN « pour identification » de la victime.
Corps découvert dans un appartement : il n’y habitait pas
Cette intervention aura notamment permis de constater la présence de plusieurs plaies causées à l’arme blanche, « visiblement un couteau », aux niveaux de la zone abdominale et d’une jambe. La victime apparaît avoir subi au moins quatre coups.
Avant cela, les premiers éléments communiqués de l’enquête attestaient déjà d’une personne qui n’habitait pas les lieux sur lesquels elle a été retrouvée. Des habitants des environs ont ainsi indiqué que « d’habitude, durant cette période les locataires de l’appartement [NDLR : un couple de personnes âgées] restent trois mois en Algérie ». Des vacances confirmées vendredi par le parquet.
Un possible lien avec une disparition signalée en juillet
M. Savarzeix a évoqué l’hypothèse d’un corps qui appartiendrait à un jeune homme porté disparu depuis le mois dernier : « Un jeune homme a disparu le 18 juillet à Montceau. C’est une piste de travail très sérieuse ». Valentin A., 26 ans, était hébergé par ses grands-parents à Thil-sur-Arroux.
Il ne semble pas encore possible de dater le décès en raison des dégradations certaines observées sur le corps de la victime. Le procureur estime que la mort « pourrait remonter à plusieurs jours comme à deux semaines ».