Michel Sardou empêché de chanter pendant 3 ans suite à un “très gros problème” de santé
Jeudi soir sur le plateau du 20 heures de TF1, Michel Sardou a déclaré qu'un "très gros problème" de santé l'a empêcher de chanter pendant trois ans. Aujourd'hui, il travaille avec une professeur du Conservatoire pour retrouver le haut niveau.
Le 26 janvier prochain, Michel Sardou fêtera ses 70 ans. Jeudi, son producteur a annoncé que cet anniversaire sera célébré sur scène quelques mois plus tard, à l’été 2017. Un rendez-vous qui a failli ne jamais être pris, comme l’a expliqué le chanteur le même jour au 20 heures de TF1.
À un Gilles Bouleau qui lui demandait le pourquoi de son absence sur scène depuis plus de trois ans, Michel Sardou a donné la réponse suivante : “J’ai eu un très gros problème à la gorge, aux cordes vocales, aux sinus, etc. je passe sur les détails. Et je ne pouvais plus chanter. Je ne pouvais plus monter, l’air ne passait plus, donc je me suis trouvé coincé.”
“Je ne pouvais plus monter” : le chant de Sardou contrarié
Une connaissance, professionnel de la santé, s’est alors penchée sur son cas : “Heureusement, j’ai un très bon médecin […] qui est mon copain aussi, qui m’a soigné, qui a cru au début que c’était mort, que je pourrais plus y arriver. Et finalement, il m’a dit : ‘Ça y est, tu peux y aller.’ Il faut maintenant simplement que je travaille avec un prof’ du Conservatoire, une jeune femme charmante, qui va me replacer, et me faire monter au maximum de ce que je peux.”
“À 69 ans, on n’est plus ténor”
L’objectif ne sera donc pas de lui faire retrouver le niveau qui était le sien, Michel Sardou reconnaissant que l’âge qui l’a atteint lui impose de nouvelles limites : “Moi j’ai une voix de ténor. Mais j’ai 69 ans, à 69 ans, on n’est plus ténor, on court moins vite”. Avant de confirmer une proposition de son interlocuteur : “On est baryton, voilà.”
L’artiste explique enfin que La Dernière Danse sera effectivement sa dernière tournée, mais qu’il n’a pas voulu parler d’adieux car “c’est un mot qu'[il n’]aime pas” et que cela aurait traduit une promesse qu’il n’était pas certain de tenir.