Mexique : tatoué à la jambe, il meurt d’une infection après s’être baigné cinq jours plus tard
Au Mexique, un homme de 31 ans est mort d'une infection suite à une baignade observée cinq jours après s'être fait tatouer la jambe. Il a plus précisément été victime d'un choc septique aggravé par une maladie du foie de longue date.
Un homme de 31 ans vivant au Mexique est mort d’une infection contractée lors d’une baignade, quant à elle intervenue cinq jours après que le trentenaire s’est fait tatouer. Un tatouage dessiné sur sa jambe gauche et qui représentait un crucifix assorti du message “Jesus is my life” (Jésus est ma vie).
Cinq jours plus tard, l’homme est parti se baigner dans le golfe du Mexique. Une action pour le moins risquée car, comme l’indiquent nos confrères de Pourquoi Docteur ?, il convient en effet de respecter un délai minimal de trois semaines après un tatouage avant d’entrer au contact de l’eau d’une piscine ou de la mer.
Hospitalisé 3 jours après une baignade et 8 jours après un tatouage
Trois jours après cette baignade, ce Mexicain a été hospitalisé alors qu’il ressentait de profondes douleurs au niveau de sa jambe gauche et du pied, en plus d’être en proie à de la fièvre et à des frissons. Le docteur Nicholas Hendren, l’un des médecins l’ayant pris en charge, a affirmé qu’une infection s’était développée à grande vitesse autour du tatouage.
“En l’espace de quelques heures, les choses ont évolué assez rapidement. La peau s’est assombrie, il y a eu davantage d’ecchymoses, de décoloration, […] des monticules de liquides qui commençaient à se rassembler dans sa jambe, ce qui est évidemment très alarmant pour n’importe qui, comme ça l’a été pour nous”, a-t-il déclaré auprès de CNN.
L’homme était également malade du foie
L’homme a été victime d’un choc septique ayant atteint un stade avancé en l’espace de douze heures. Et si les médecins ont pu identifier la bactérie responsable de l’infection, Vibrio vulnificus présente de manière naturelle dans l’océan, et qu’il était apparemment possible de répondre à ce mal précis, le trentenaire souffrait de même d’une maladie du foie de longue date.
En d’autres termes, la solution d’une ablation visant à ralentir la progression de la bactérie a dû être abandonnée pour éviter toute complication. Toutefois, après avoir été placé dans un coma, l’homme est décédé deux mois après son entrée aux urgences. Le docteur Hendren dit n’avoir pas été en mesure de demander à son patient s’il était conscient des risques d’une baignade alors que la plaie de son tatouage n’avait pas encore cicatrisé.