Méningite : décès d’une étudiante à Lyon
Dans la nuit de samedi à dimanche, une étudiante de 21 ans a succombé à une méningite foudroyante quelques heures après le signalement de son cas, qui reste rare dans notre pays.
C’est l’Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes qui a fait part de la nouvelle dans un communiqué publié lundi : une étudiante inscrite à l’Université Lyon III-Jean Moulin est décédée dans la nuit du 3 au 4 octobre d’une méningite foudroyante.
Les informations données par l’ARS Rhône-Alpes
L’étudiante est décédée quelques heures après le signalement de son cas “d’infection invasive à méningocoque (IIM) de groupe B”, précise le communiqué de l’ARS. Comme il est d’usage, l’Agence précise que “les personnes ayant été en contact rapproché et prolongé avec cette jeune femme ont été identifiées au sein de sa classe et dans son entourage”.
Dans le même temps, et selon la circulaire relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques, “un traitement antibiotique préventif leur a été prescrit”.
Méningite foudroyante : un cas rare en France
L’ARS rappelle dans son communiqué que “L’infection invasive à méningocoque est une maladie qui est rare en France mais qui peut être grave”. Concernant la région sur laquelle l’organisme rayonne, le taux d’incidence est 0,78 cas sur 100.000 habitants. Ainsi, au cours de l’année écoulée (de mois à mois), l’ARS a relevé 14 cas. Elle précise également que le traitement préventif doit être appliqué aux proches des personnes atteintes dans les 10 jours qui ont précédé l’hospitalisation du cas.
Pour le mode de transmission, l’Agence indique que l’Infection invasive à méningocoques “se transmet directement d’une personne à une autre à partir des sécrétions oropharyngées (postillons, toux, etc.). Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et survient, le plus souvent, du début de l’hiver au printemps”.