Des ménages français plus nombreux et dont la taille se réduit
En 2013, les ménages français comportaient en moyenne 2,2 personnes contre 2,4 en 1999.
C’est une tendance démographique forte dans notre pays depuis 1975. Insee Première a publié lundi les résultats d’une étude consacrée à la taille des ménages français.
Depuis 1999, le nombre de ménages a augmenté de 4,2 millions pour s’établir à 28,5 millions en 2013, soit une hausse de 17 %. Mais dans le même temps, la population a augmenté moins vite, et naturellement une baisse de la taille des ménages est constatée : de 2,4 personnes en moyenne en 1999, elle a diminué pour atteindre à 2,2 personnes en 2013.
Les seniors vivent le plus souvent seuls
Pour expliquer cette tendance, il faut considérer la hausse du nombre de ménages composés d’une ou deux personnes. Sur la période couvrant 1999 à 2013, ceux d’une personne ont augmenté de 2,4 millions, alors que les ménages de 2 personnes progressaient de 1,8 million. Ils représentaeint alors respectivement 35% et 33% des ménages en 2013.
En revanche, la part des ménages à partir de trois personnes est en constante chute depuis 1982. Les ménages d’au moins cinq personnes, dont la part était d’1 sur 5 dans la décennie 1960, n’en constituent plus que 1 sur 16 en 2013.
Parmi les ménages composés d’une seule personne, les seniors sont assez logiquement les plus concernés. D’après l’Insee, “le vieillissement de la population expliquerait pour moitié l’augmentation du nombre de personnes vivant seules entre 1999 et 2013”, relève Les Echos.
De plus en plus de familles monoparentales
Mais la tendance trouve aussi sa cause dans des “unions plus fragiles entraînant l’augmentation de la monoparentalité”, note l’institution. Ainsi, la proportion de familles monoparentales avec enfant(s) de moins de 18 ans a quasiment doublé entre 1990 et 2013 (de 12,5% à 22% de l’ensemble des ménages).
Enfin, en 2013, les ménages composés de 2 personnes sont plus de 3 fois sur 4 composés d’un couple sans enfant; et à 16% d’une famille monoparentale, quand les 6% restants concernent 2 personnes sans relation conjugale ou filiale (colocataires, frères, sœurs, etc.).