Marne : un mineur en garde à vue pour l’agression de son professeur
Vendredi à Reims, un enseignant a été agressé dans son lycée alors qu'il se trouvait seul en classe. Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue : il s'agit de l'un des élèves de la victime.
Les faits ont eu lieu le vendredi 6 novembre dernier à Reims (Marne). Un enseignant du lycée Jean Jaurès a été victime d’une agression alors qu’il se trouvait seul dans sa classe. Dans un communiqué de presse en partie rapporté par La Dépêche du Midi, le rectorat indique ainsi qu’“un enseignant du lycée Jean Jaurès de Reims a été victime d’une agression par un de ses élèves hier après-midi alors qu’il se trouvait seul dans sa classe après un cours”.
En garde à vue pour l’agression de son professeur, il est exclu du lycée
Le rectorat poursuit en faisant savoir que “l’enseignant a réussi à se sauver pour donner l’alerte” et que les forces de l’ordre sont rapidement intervenues. Si l’élève mis en cause a pu être entendu, on ne connaît pas encore la ou les raisons pour lesquelles il s’en est pris à son professeur. Placé en garde à vue comme l’a affirmé le parquet, ce mineur a également été exclu de son établissement dans l’attente d’un conseil de discipline qui statuera sur son sort.
Je condamne avec force l'agression d'un professeur du lycée Jean Jaurès de #Reims et lui exprime tout mon soutien , ainsi qu'aux équipes de l'établissement. La violence n'a pas sa place dans nos écoles. La sanction doit être exemplaire.
— Arnaud Robinet (@ArnaudRobinet) November 7, 2020
“La sanction doit être exemplaire” selon le maire
Une cellule d’aide psychologique a été mise en place au sein de l’établissement où devrait se rendre, lundi matin, le directeur académique des services de l’Éducation nationale de la Marne. Samedi sur son compte Twitter, le maire de Reims Arnaud Robinet a condamné “avec force” l’agression du professeur. “[Je] lui exprime tout mon soutien, ainsi qu’aux équipes de l’établissement.” a-t-il enchaîné, en déclarant pour finir que “la violence n’a pas sa place dans nos écoles” et que “la sanction doit être exemplaire” dans cette affaire.