Marine Le Pen aurait accusé les journalistes de France 2 de “lécher le c.l du pouvoir”
Dans une bande dessinée factuelle à paraître, Marine Le Pen est présentée comme ayant accusé les journalistes de France 2 de "lécher le c.l du pouvoir" après L'Entretien politique de la chaîne du 28 mars dernier.
Le mardi 28 mars dernier, la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen était l’invitée de David Pujadas dans le cadre de L’Entretien politique. Une dizaine de minutes après le début de l’émission, le journaliste avait appelé son invitée à réagir à un cliché daté de 2011 et qui montrait l’un de ses proches Axel Loustau exécutant un geste pouvant être apparenté à un salut nazi.
On peut se souvenir que la présidente du Front national (FN) n’avait que très peu apprécié ce passage, en ayant ainsi parlé à l’antenne de “méthodes de voyou” assimilables au travail d’une certaine presse d’outre-Manche. Elle aura finalement démenti le salut nazi avant d’appuyer ses accusations devant la diffusion de sorties douteuses de membres, présents ou passés, de son parti.
Une BD raconte les off de L’Entretien politique avec Le Pen
Et la tension d’être apparemment restée vive au terme de l’émission. Dans la bande dessinée Le Journal du Off à paraître jeudi chez Glénat, les journalistes Frédéric Gerschel et Renaud Saint-Cricq racontent ainsi les coulisses de cet Entretien politique.
Il convient d’abord de citer l’avant-propos de l’ouvrage pour mieux comprendre la suite : “Dans cet album, tout ce qui concerne la politique et la campagne présidentielle est vrai, les scènes se sont réellement déroulées comme nous le racontons, les candidats et leurs équipes ont vraiment prononcé les paroles qui leur sont attribuées”.
“Vous m’avez piégée”
Dans cette BD, Marine Le Pen s’en prend à David Pujadas en off par ces mots : “Ce que vous avez fait, c’est lamentable, ce sont des méthodes staliniennes, vous m’avez piégée.” Et d’ajouter : “Vous êtes indignes ! C’est une chaîne de sévices publics, vous ne pensez qu’à lécher le c.l du pouvoir, vous êtes des laquais”.
Un peu plus tôt, la candidate avait prêté à Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, une amitié avec son rival Emmanuel Macron, avant de s’être laissée aller, une poignée de minutes avant le débat présidentiel du 3 mai dernier, à des paroles peu flatteuses envers cette même personne.