Le mariage favoriserait la prise de poids des hommes
Une étude britannique révèle que les hommes prendraient du poids après le mariage et la naissance de leurs enfants, et à l'inverse, en perdraient avant et après un divorce.
En fin de compte, le mariage traduirait-il quasi-systématiquement un laisser-aller pour les époux ? En 2015, une étude conduite au sein de neuf pays dont la France avait déjà révélé que les personnes vivant en couple pesaient en moyenne deux kilos de plus que les célibataires.
Et les résultats de ces recherches d’avoir été quelque peu confirmés, du moins chez les hommes, par l’University of Bath School of Management, avec les travaux de ces chercheurs britanniques rapportés le mois dernier (en anglais).
Les hommes mariés pèseraient 1,4 kilo de plus que les autres
Pour arriver au constat affirmé plus haut, les scientifiques ont suivi près de quinze ans durant (de 1999 à 2013) 8.729 couples. Il avait été demandé à ces derniers de fournir tous les deux ans leurs situations matrimoniale et familiale, en y ajoutant leur indice de masse corporelle (IMC).
En consultant les informations ainsi récoltées, les auteurs de l’étude se sont aperçus qu’en moyenne, les hommes mariés pesaient 1,4 kilo de plus que ceux ne l’étant pas. Une prise de poids pour les hommes en couple qui s’observerait également plusieurs années après la naissance d’un enfant conçu avec leur partenaire.
Une perte de poids avant et après le divorce
Toujours d’après les résultats de ces nouvelles recherches, la perspective de se retrouver seul impacterait les hommes mariés dans le sens inverse, en leur faisant ainsi perdre du poids avant et après leur divorce. En ce qui concerne les femmes, aucun sensible changement ne serait observé au niveau de leur poids selon qu’elles se marient, mettent au monde un enfant ou divorcent de leur conjoint.
Des données majeures pour le docteur Joanna Syrda, économiste d’affaires au sein de cette école de gestion : “Étant donné les problèmes de santé publique ayant trait à l’obésité, il est important de mieux comprendre les facteurs de sciences sociales susceptibles de provoquer des fluctuations de poids.”