Manger davantage de fruits et légumes permettrait de faire reculer l’obésité

D'après une étude américaine, une alimentation enrichie en fruits et légumes permettrait de réduire l'obésité, même si cette dernière est d'origine génétique. Les agrumes, les fruits rouges et les légumes verts seraient les produits à privilégier.

Dans un certain nombre de cas, l’obésité apparaît telle une fatalité. S’alimenter plus que de raison n’est ainsi pas l’unique motif de ce que l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) considère depuis 1997 comme une maladie chronique. Une étude parue il y a peu dans la revue The American Journal of Clinical Nutrition (en anglais) vient de délivrer une réjouissante nouvelle pour les personnes concernées. On y apprend en effet que manger davantage de fruits et légumes permettrait de réduire l’obésité, même quand cette dernière est d’origine génétique.

Fruits et légumes : une étude sur 20 ans révèle un effet positif sur l’obésité

Pour parvenir à cette observation, des chercheurs ont mis au point, il y a de cela 20 ans, un score de risque génétique avec des gènes cibles. Ils y ont associé 77 Indices de masse corporelle (IMC), comme le rapporte Maxisciences. Ce score pouvait aller de 0 à 154 et chaque point correspondait à un nouvel allèle (version d’un même gène) à risque. Plus le sujet affichait un score conséquent et plus son risque d’obésité apparaissait élevé. 13.000 sujets américains ont ensuite été suivis pendant deux décennies, et tous les 5 ans, l’évolution de leur score de risque génétique était vérifié. Une donnée notable liée à la consommation de fruits et légumes a fini par apparaître : “L’amplitude de décroissance de l’IMC associée à une augmentation de la consommation de fruits et légumes était plus importante chez les participants avec un score élevé que chez les personnes moins à risque”.

Les agrumes, les fruits rouges et les légumes verts en premier lieu

Les auteurs de l’étude ajoutent que “les bénéfices d’une augmentation de l’apport en fruits et légumes sur la gestion du poids était plus prononcée chez les individus ayant une plus grande prédisposition génétique à l’obésité”. Il semblerait malgré tout que les fruits et légumes ne soient pas tous égaux dans cette action, et les scientifiques d’appeler ainsi à privilégier agrumes, fruits rouges et légumes verts.