Maladies rares : 57 % des Français pensent qu’elles peuvent être guéries
Un nouveau baromètre vient de montrer que les Français connaissaient mal les maladies rares.
À l’occasion de la journée des maladies rares le 28 février dernier, OpinionWay est venu publier les résultats d’un sondage réalisé pour la Fondation Groupama. Nommé Les Français et les maladies rares, ce nouveau baromètre est ainsi venu montrer les connaissances des Français autour de ce sujet de santé publique. Le sondage en émanant a été réalisé le 12 et 13 janvier 2022 auprès d’un échantillon de 1 022 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. De façon large, les résultats montrent que les citoyens de l’Hexagone connaissant mal les maladies rares.
Une méconnaissance des maladies rares par les Français
Avant de lever le voile sur les résultats de ce sondage, il faut souligner que 7 000 maladies rares sont aujourd’hui identifiées. Au total, plus de 3 millions de Français et 25 millions d’Européens sont touchés par ce type de pathologies.
Le nouveau baromètre Les Français et les maladies rares est tout d’abord venu montrer que 90 % des sondés ont déjà entendu parler des maladies rares. 57 % estiment d’ailleurs que ces pathologies peuvent être guéries. Cela est cependant une erreur de la part des Français étant donné que la majorité de ces maladies (95 %) ne possèdent pas de traitements curatifs. Les résultats soulignent ensuite que 65 % des Français sont au courant que ces maladies sont invalidantes et 89 % sont conscients des difficultés liées au diagnostic. 93 % savent ensuite que les maladies rares ne sont pas toutes contagieuses, mais aussi qu’elles ne concernent pas que les enfants.
En comparaison avec le baromètre de 2020, nous apprenons que plus de Français ont pris conscience de la nécessité d’améliorer la prise en charge des maladies rares. 64 % des personnes interrogées disent d’ailleurs qu’une meilleure prise en charge médico-sociale serait nécessaire et 62 % veulent un meilleur accompagnement des malades. Pour finir, 43 % des sondés estiment qu’un renforcement des actions pour informer le public serait nécessaire.