Maladies cardiovasculaires : le beurre finalement pas nocif
Présenté comme un aliment favorisant les risques de maladies cardiovasculaires, le beurre vient de voir cette accusation s'envoler à la lumière d'une méta-analyse.
On recommande assez peu la consommation de beurre aux personnes présentant des prédispositions à des maladies cardiovasculaires, en raison du risque supposé de cet aliment de favoriser leur contraction. Pourtant, une méta-analyse récemment parue tend à dédiaboliser le beurre à ce niveau.
Une enquête publiée dans PLOS ONE et dans laquelle on apprend donc que le beurre ne serait pas lié à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Pour parvenir à cette conclusion, ont été réunies un total de neuf études impliquant 636.151 personnes, comme le rapportent nos confrères d’Actu Santé .net.
Consommation de beurre : pas de lien avec les maladies cardiovasculaires
Il est à préciser que, selon les groupes, on n’observait pas la même consommation de beurre. On passait ainsi de 4,5 grammes absorbés quotidiennement à 46 grammes ingérés par jour dans le cas de la Finlande. Et alors que pour le ministère américain de l’Agriculture, une portion équivaut à 14 grammes, c’est une moyenne de 3,2 portions qui aura été consommée chaque jour dans le cadre de ces études.
Avec un risque de mortalité qui n’augmente finalement que d’un pourcent à chaque nouvelle portion, le beurre n’apparaît donc pas comme un aliment dont la consommation favorise les maladies cardiovasculaires.
Un risque réduit de diabète ?
Laura Pimpin, auteur de la méta-analyse, indique ainsi que “bien que les personnes qui mangent le plus de beurre aient en général des régimes et des modes de vie moins bons, il semble que cet aliment soit assez neutre”. Et à l’inverse, consommer une portion de beurre réduirait de 4% le risque de contracter un diabète.
Mme Pimpin considère au final le beurre tel “un aliment intermédiaire” dans un classement où le sucre et l’amidon lui apparaissent plus nocifs et les huiles de cuisine, comme une alternative plus saine. Les chercheurs évoquent néanmoins la nécessités de travaux approfondis afin de mieux comprendre le lien entre le beurre et le risque de diabète.