Maladies cardiaques : le test d’effort au même niveau que le scanner ?
Une étude américaine rapporte des résultats attestant d'une efficacité certaine du test d'effort dans le dépistage de maladies cardiaques.
Dans une récente édition, la revue médicale New England Journal of Medecine publie l’essai PROMISE (Prospective multicenter imaging study for evaluation of chest pain), lequel se rapporte à l’analyse de plusieurs moyens employés dans le dépistage de maladies cardiaques.
L’étude ainsi réalisée a nécessité le concours de 10 000 patients répartis en deux groupes. Le premier réunissait des personnes appelées à passer un scanner, quand le second rassemblait des individus invités à accomplir un test d’effort. Au final, pratiquement aucune différence n’a été relevée entre les deux moyens de dépistage utilisés.
Moyens de dépistage : pas de différences relevées entre le test d’effort et le scanner
En comparant les taux de complication, de lourde intervention chirurgicale, d’infarctus voire de mortalité entre les patients des deux groupes, les chercheurs n’ont ainsi pas constaté de disparités. Même conclusion pour les participants de l’étude chez qui l’on suspectait une cardiopathie coronarienne (maladie des artères pouvant entraîner une ischémie myocardique).
Moins coûteux et intrusif ?
Si, à la lumière de ces résultats, il apparaît relativement tentant de placer le test d’effort et le scanner sur un pied d’égalité, les responsables de cette étude prêtent un avantage non négligeable à l’épreuve d’effort. Cette dernière, contrairement au scanner, n’implique ainsi pas une exposition aux radiations, en plus de se vouloir moins coûteuse pour le patient. Pourquoi Docteur ? rapporte toutefois que l’examen par scanner pourrait réduire les risques d’intervention par cathéters invasifs.