Spondylarthrite : le mal de dos d’origine inflammatoire a sa campagne de prévention
La campagne "Ne lui tournez pas le dos" vise à sensibiliser la jeunesse sur un type de mal de dos inflammatoire, la spondylarthrite.
Mercredi, la nouvelle édition de Ne lui tournez pas le dos, une campagne de sensibilisation visant à promouvoir la détection du mal de dos d’origine inflammatoire, a débuté. Elle vise à mieux faire connaitre la spondylarthrite auprès des jeunes, car cette maladie peut toucher un individu dès l’adolescence et peut devenir particulièrement invalidante jusqu’à 40 ans.
La spondylarthrite, inflammation difficile à diagnostiquer
Sous ce nom barbare de spondylarthrite, se cache un rhumatisme principalement localisé sur la colonne vertébrale. Jean-Noël Dachicourt, directeur de directeur de l’Aflar (Association française de lutte antirhumatismale), explique : « Notre but, c’est de réduire le délai de diagnostic, qui est de sept ans en moyenne. Les patients peuvent imprimer les questions et les apporter à leur médecin généraliste, pour initier le dialogue ».
Ce genre de douleurs dorsales intervient chez 5% des individus touchés par un mal de dos chronique. Pourquoi attendre 7 ans pour l’établissement de ce diagnostic ? D’abord, la banalité des maux de dos dans la société retarde souvent le déclenchement d’une enquête pour en déterminer les causes. Ensuite, la maladie se cache, et les radiographies ne sont pas promptes à la déceler. De plus, de multiples examens sont nécessaires à sa découverte, tels des IRM et des analyses sanguines.
4 Oui sur 5 au test rapide ? C’est peut-être une spondylarthrite
Sur le site de la campagne nationale, un simple test en 5 questions permet de situer l’origine de votre mal de dos, si toutefois vous en êtes atteint depuis au moins 3 mois. Si le nombre de réponses positives est égal à au moins 4 sur 5, le site prévient : « Il est possible que vous souffriez d’un mal de dos inflammatoire », tout en vous invitant à consulter un médecin pour le confirmer.
Les origines de la spondylarthrite ? Elles sont à 90% causées par un antigène nommé HLA-B27. Quant aux traitements, ils consistent en des anti-inflammatoires non-stéroïdiens, et des médications « anti-TNF ».